• Le Folgoët

     

     

         LA BASILIQUE DU FOLGOET

     

     

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    L' histoire miraculeuse du Folgoët

     

     

    Or, pendant que se déroulaient ces évènements, sur le territoire d'ELESTREC (nom initial de la paroisse avant de devenir GUICQUELLEAU au 17è siècle), vivait dans une clairière de la forêt lesnevienne qui fut d'ailleurs ravagée par un incendie en 1427, un homme nommé SALAÜN. Les habitants le nommaient familièrement "Le Fou du Bois" (Fol ar Coat).

    Considéré comme un " innocent ", SALAÜN mendiait son pain de ferme en ferme. Il demandait l'aumône, en répétant inlassablement : "Ave Maria ! Salaun mangerait bien un morceau de pain ! "

    Il aimait à se balancer sur la branche d'un arbre, au-dessus de la fontaine, et il chantait à pleine voix : "O O O O O O MARIA" (répétant six fois "O" avant de prononcer "Maria"). En même temps, il se plongeait dans l'eau jusqu'aux épaules, même au milieu de l'hiver, par mortification sans doute, comme les vieux saints de Bretagne qui avaient cette coutume et dont il avait peut-être retenu ce trait raconté à l'école.

         

    Sa mort survenue vers 1358 (à 48 ans) laissa les gens indifférents. Il fut enterré au village de Lannuchen qui occupe l'ancien emplacement du cimetière et de l'église d'Elestrec, près du manoir de Kergoff.

     

    Mais peu de temps après sa mort, on découvrit sur sa tombe, près du chêne où il se balançait et de la fontaine où il trempait son pain, un lys sur lequel on lisait ces mots écrits en lettres d'or : " AVE MARIA ". En ouvrant la tombe, on constata que ce lys avait pris racine dans la bouche du défunt. Le miracle attira rapidement les foules et on voulut bâtir une chapelle sur la tombe de  " l'innocent ".

    Averti des merveilles qui se déroulaient au FOLGOËT, JEAN IV de Monfort, pour se faire pardonner les exactions commises par ses alliés dans tout le Léon durant la guerre : pillages d'églises, de monastères, et pour accomplir son vœu d'édifier un sanctuaire à Notre-Dame, favorisa la construction de l'église actuelle.

    On dit même que, dès 1365, il vint à Lesneven et au Folgoët, et posa la première pierre de l'édifice (d'après le Père Langouesnou, Abbé de Landévennec).

    Mais les guerres qui survinrent à cette époque firent suspendre les travaux.

                                                                               

     

     

     

         

           LE JUBE  de la BASILIQUE

     (photo google) 

     

     

                                                                                         

                                                                                La Chapelle des Pardons

     

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     Voici une  partie importante du Folgoët  à bientôt pour le Grand Pardon 2010 que nous avons vécu mon mari et moi.

     

     

     

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