•     BONJOUR




    Le freesia est une plante monocotylédone à bulbe originaire d'Afrique du sud, cultivée pour ses fleurs très odorantes, aux couleurs variées (les fleurs peuvent être notamment blanches, jaunes ou pourpres). Il appartient à la famille des Iridacées.

    S'accommodant très bien de la sécheresse, le freesia semble apprécier particulièrement le climat méditerranéen. Dès le début de l'hiver ses feuilles poussent en touffes, les fleurs attendant le début du printemps pour éclore, se développant en grappes le long d'une hampe assez frêle. Leur parfum, très capiteux, ressemble un peu à celui du jasmin.

     

    Signification : la grâce


    Désolée MOA je n'es pas trouvé de poésie sur ta fleur préférée.. Mais je suis certaine que tu aura la grâce de  ne pas m'en vouloir....!



    regle_fleurs02
                  

    Le poète s'en va dans les champs

     

    Le poète s'en va dans les champs ; il admire,
    Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;
    Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,
    Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,
    Celles qui des paons même éclipseraient les queues,
    Les petites fleurs d'or, les petites fleurs bleues,
    Prennent, pour l'accueillir agitant leurs bouquets,
    De petits airs penchés ou de grands airs coquets,
    Et, familièrement, car cela sied aux belles :
    - Tiens ! c'est notre amoureux qui passe ! disent-elles.
    Et, pleins de jour et d'ombre et de confuses voix,
    Les grands arbres profonds qui vivent dans les bois,
    Tous ces vieillards, les ifs, les tilleuls, les érables,
    Les saules tout ridés, les chênes vénérables,
    L'orme au branchage noir, de mousse appesanti,
    Comme les ulémas quand paraît le muphti,
    Lui font de grands saluts et courbent jusqu'à terre
    Leurs têtes de feuillée et leurs barbes de lierre,
    Contemplent de son front la sereine lueur,
    Et murmurent tout bas :
    C'est lui ! c'est le rêveur !

    Victor Hugo







    Bon dimanche à toutes

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  •   Le poète  et les fleurs



     

    Discours des fleurs

     


    Sachant bien que même si
    Je suis amoureux transi,
    Jamais ma main ne les cueille
    De bon cœur les fleurs m'accueillent.
    Et m'esquivant des salons,
    Où l'on déblatère, où l'on
    Tient des propos byzantins,
    J'vais faire un tour au jardin.
    Car je préfère, ma foi,
    En voyant ce que parfois,
    Ceux des hommes peuvent faire,
    Les discours des primevères.
    Des bourdes, des inepties,
    Les fleurs en disent aussi,
    Mais jamais personne en meurt
    Et ça plaît à mon humeur.
    Le premier
    Mai c'est pas gai,
    Je trime a dit le muguet,
    Dix fois plus que d'habitude,
    Regrettable servitude.
    Muguet, sois pas chicaneur,
    Car tu donnes du bonheur,
    Pas cher à tout un chacun.
    Brin d' muguet, tu es quelqu'un.
    Mon nom savant me désol',
    Appelez-moi tournesol,
    Ronchonnait l'héliotrope,
    Ou je deviens misanthrope.
    Tournesol c'est entendu,
    Mais en échange veux-tu
    Nous donner un gros paquet
    De graines de perroquet ?
    L'églantine en rougissant
    Dit : ça me tourne les sangs,
    Que gratte-cul l'on me nomme,
    Cré nom d'un petit bonhomme !
    Eglantine on te promet
    De ne plus le faire, mais
    Toi tu ne piqueras plus.
    Adjugé, marché conclu.
    Les "je t'aime un peu beaucoup",
    Ne sont guère de mon goût,
    Les serments d'amour m'irritent,
    Se plaignait la marguerite.
    Car c'est là mon infortune,
    Aussitôt que débute une
    Affaire sentimentale,
    J'y laisse tous mes pétal's.
    Un myosotis clamait :
    Non je n'oublierai jamais,
    Quand je vivrais cent ans d'âge,
    Mille ans et même davantage.
    Plein de souvenance allons,
    Cent ans c'est long, c'est bien long,
    Même vingt et même dix,
    Pour un seul myosotis.
    Mais minuit sonnait déjà,
    Lors en pensant que mes chats,
    Privés de leur mou peuchère,
    Devaient dire : "il exagère".
    Et saluant mes amies
    Les fleurs je leur ai promis
    Que je reviendrais bientôt.
    Et vivent les végétaux.
    Car je préfère ma foi,
    En voyant ce que parfois,
    Ceux des hommes peuvent faire,
    Les discours des primevères.
    Des bourdes des inepties,
    Les fleurs en disent aussi,
    Mais jamais personne en meurt,
    Et ça plaît à mon humeur.

    © Georges Brassens




    Je suis heureuse d'avoir trouvé ce texte, que j'ai toujours endendu  réciter par Brassens.
    J' ai dû l'entendre et l'entendre sans jamais me lasser
    .
    Je vous souhaite une bonne lecture











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  •  Un poème de Brodeuse.





    A points comptés

     

    Un point à droite,
    Un point à gauche.
    Au rythme régulier du tambour,
    L’aiguille traverse le temps.

    Accroché à ce petit éclair brillant,
    Le fil dessine une croix,
    Puis deux, puis trois.

    Guidés par une fée invisible,
    Mes doigts agiles,
    Dansent sur la toile.
    Dessus, dessous,
    Dessus, dessous…

    Au fil des minutes,
    Mon esprit s’égare, se déroute
    Comme absorbé par l’image
    Qui se forme sur mon ouvrage.

    Point de nœuds dans un point de croix.
    Les taches colorées s’enlacent,
    Se fondent, se confondent,
    Se font lettres, fleurs, natures mortes,
    Que sais-je encore !

    Les heures filent,
    Mes doigts s’engourdissent,
    Mes paupières s’alourdissent.
    Mes pensées s’effilochent.
    Les petites croix abandonnées ce soir,
    Demain reprendront vie,
    Mêlant leurs fils à ma rêverie.

    Renée Giordano, 'A Points comptés'





     Terminé, ma deuxième broderie du SAL  MTSA sur le blog de nicolbrod. Comme tout le monde ne va pas se souvenir de la première , la voici :

      C'est l'histoire d'un chat jouant avec une souris !  jusque là tout est normal .......
     














     Mais une petite souris  voyant son amie dans l'embarras, courue prévenir  deux souris  papotant plus loin.  Arriveront - elles à temps pour sauver la pauvre petite souris ?














     L'histoire ne le dit pas .....

     Nous pouvons terminer l'histoire comme on le souhaite, alors ! 

    Heureusement  les souris arrivent à temps  pour sauver leur amie des griffes du chat qui était un gentil matou !!
     1 je sauve les souris ,car je les ai brodé !
     2 j'aime les chats et on voit bien qu'il joue
    .
          
                                                             Fin

     Moralité , ben oui ! il y a toujours une morale à la fin d'une histoire avec des animaux !!
     demandez à Mr de La Fontaine il vous le dira........ !
     où j'en étais ? ha! oui. 
      Comme c'est mon blog je dis ce que je veux et toc!!


    J'en ai oublié de vous dire que je faisais un coussin, mais comme ce sera une première,
    n'attendez pas la finition demain !
    Si vous avez des conseils , je prends.....





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  •  




    Maurice Carême est un poète que j'affectionne particulièrement . J'avais envie de lui rendre hommage, comme ça, pour le plaisir et le votre j'espère !



    Maurice Carême

    Poète belge

    [Littérature étrangère]
    Né à Wavre le 12 mai 1899
    Décédé à Anderlecht le 13 janvier 1978



    Biographie de Maurice Carême

    Elevé dans une famille modeste, Maurice Carême coule des premiers jours heureux dans sa campagne du Brabant. La simplicité de la vie qu'il mène inspire ses poèmes, qu'il commence à écrire dès 1914. Il devient instituteur de métier en 1918, tout en continuant à écrire comptines et poésies. Son langage limpide et musical lui vaut la fidélité des lecteurs, jeunes et moins jeunes, et les évocations de sa terre natale - que l'on retrouve dans 'Petite Flore' (1937), 'La lanterne magique' (1947), 'Semeur de rêves' (1953), 'La grange bleue' (1961) - sont toutes plus savoureuses les unes que les autres. Son chef-d' oeuvre est sans doute 'Mère' (1935), qui inspire le musicien Darius Milhaud. Il s'essaie également au roman avec 'Le martyre d'un supporter' (1928), 'Un trou dans la tête' (1964), 'Medua' (1976). Récompensée par de nombreux prix littéraires, illustrée par de grands artistes, mise en musique par Milhaud, Poulenc ou Carl Orff, l'oeuvre de Maurice Carême présente une harmonie parfaite entre la simplicité d'une forme poétique libérée des conventions et l'expression d'une joie de vivre qui n'exclut pas une certaine gravité.










    Mon coeur   
                     

    - Ton coeur,                   
    Mais c'est une noisette,                         
    Prétend ma cousine Antoinette.            

    - Ton coeur,                   
    Mais c'est du massepain,                      
    Me dit souvent parrain.                            

    - Ton coeur,                  
    Mais c'est du beurre,                             
    Me répète à toute heure                         

    Tante Solange.               

    Moi, je veux bien,                                   

    Mais je ne veux pas qu'on le mange :
    J'y tiens !



    Maurice Carême
     




    La Ponctuation


      Ce n'est pas pour me vanter

    Disait la virgule

                Mais, sans mon jeu de pendule,

                Les mots, tels des somnambules,

                Ne feraient que se heurter.

     

    - C'est possible, dit le point.

                Mais je règne, moi,

                Et les grandes majuscules

    Se moquent toutes de toi

    Et de ta queue minuscule.

     

    - Ne soyez par ridicules,

                Dit le point-virgule,

                On vous voit moins que la trace

    De fourmis sur une glace.

    Cessez vos conciliabules.

     

    Ou, tous deux, je vous remplace !

     

     

    Maurice Carême




    Mon petit Chat


    J'ai un petit chat ,

    Petit comme ça.

    Je l'appelle Orange.

     

    Je ne sais pas pourquoi

    Jamais il ne mange

    Ni souris ni rat.

     

    C'est un chat étrange

    Aimant le nougat

    Et le chocolat.

     

    Mais c'est pour cela ,

    Dit tante Solange ,

    Qu'il ne grandit pas !


    Maurice Carême



     

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  • Le chat, le coq et la renarde I

    (conte populaire russe)



    Il était une fois un vieux qui avait un chat et un coq. Le vieux partit travailler dans la forêt, le chat lui apporta à manger et le coq resta garder la maison. A ce moment-là survint une renarde.

    Cocorico, Coquelet
    A la crête d'or !                                   
    Regarde par la fenêtre,
    Je te donnerai un petit pois !

    C'était la renarde qui chantait sous la fenêtre. Le coq ouvrit, passa la tête pour voir qui chantait. La renarde en profita pour le saisir dans ses griffes et l'emporter. Le coq se mit à clamer :
    "La renarde m'emporte, moi Coq Coquelet, par-delà les lointaines contrées, par-delà trois fois neuf pays, dans le trois fois dixième royaume ! Chat de la Chattemite, viens me reprendre vite !"
    Dans la pleine, le chat entendit le coq clamer, il se lança à la poursuite de la renarde, la rattrappa, lui reprit le coq et le ramena à la maison.
    "Prends garde, Coq Coquelet, lui dit le chat, ne mets pas la tête à la fenêtre, n'écoute pas la renarde; elle te mangerait sans laisser de toi le plus petit os !"

    A nouveau, le vieux s'en fut travailler dans la forêt et le chat lui porta à manger. Avant de partir, le vieux recommanda au coq de garder la maison et de ne pas mettre la tête à la fenêtre. Mais la renarde, que démangeait l'envie de faire un bon repas, veillait elle aussi. Elle s'approcha de la fenêtre et se mit à chanter :

    Cocorico, Coquelet
    A la crête d'or !
    Regarde par la fenêtre
    Je te donnerais un petit pois
    Et, avec, de jolies graines !

    Le coq marchait dans l'isba en se taisant. La renarde reprit sa chansonnette et jeta le petit pois par la fenêtre. Le coq goba le petit pois et dit :
    "Non, renarde, ce n'est pas ainsi que tu me tromperas ! Ce que tu veux, c'est me manger sans laisser de moi le plus petit os ! -- Voyons, Coq Coquelet, qu'est-ce que tu vas t'imaginer ! J'ai seulement envie que tu viennes en visite chez moi, que tu fasses le tour de ma maison et voies un peu comment je vis !" Et elle reprit :

    Cocorico, Coquelet
    A la crête d'or !
    Regarde par la fenêtre                                                              Copie de coq        
    Je t'ai donné un petit pois,
    Je te donnerai de jolies graines !

    A peine le coq eut-il passé la tête à la fenêtre que la renarde le prenait dans ses griffes. Le coq clame à tue-tête : "La renarde m'emporte, moi, Coq Coquelet, par-delà les bois profonds, par-delà les rives escarpées, par-delà les hautes montagnes ! La renarde veut me manger sans laisser de moi le plus petit os !" Dans la plaine, le chat l'entendit, il se lança à la poursuite de la renarde, lui reprit le coq et le ramena à la maison : "Ne t'avais-je pas dit, de ne pas ouvrir la fenêtre, de ne pas y passer la tête si tu ne voulais pas que la renarde te mange sans laisser de toi le plus petit os ! Cette fois-ci obéis-moi, car demain, nous irons encore plus loin !"

    Pour la troisième fois, le vieux partit et le chat lui apporta à manger. La renarde en profita pour se faufiler sous la fenêtre et pour entonner sa chansonnette. Trois fois, elle la chanta, mais le coq tenait bon. La renarde dit : "Qu'est-il donc arrivé ? Coq Coquelet a perdu sa belle voix ! -- Non, non, renarde, n'essaie pas de m'abuser, je ne mettrai pas la tête à la fenêtre !" La renarde jeta par la fenêtre un petit pois et un grain de blé, puis elle chanta :

    Cocorico, Coquelet                                                 
    A la crête d'or,                                                                               
    A la tête qui brille !
    Regarde par la fenêtre !                    
    J'ai une grande demeure                       
    Avec, dans chaque coin,
    Une mesure de grains !
    Il suffit d'en manger un brin                                                                         
    Pour ne plus avoir faim !
                                                                                                                 

    Puis elle ajouta : "Tu verrais, Coquelet, toutes les belles choses que j'ai chez moi ! Mais montre-toi donc ! Allons, cesse de croire le chat : si je voulais te manger, ce serait déjà fait. Non, vois-tu, je t'aime, je voudrais te sortir un peu, te conseiller et t'apprendre la vie. Mais montre-toi donc, Coquelet ! Allons, je vais me mettre au coin de la maison !"
    Et elle s'embusqua tout contre le mur. Le coq sauta sur le banc et regarda de loin. Puis, comme il voulait s'assurer que la renarde n'y était pas, il pencha la tête à la fenêtre. La renarde l'attrapa et s'enfuit au plus vite.

    Le coq clama à nouveau; mais le chat ne pouvait l'entendre. La renarde emporta le coq et le mangea à l'ombre d'un sapin. Il n'en resta rien si ce n'est les plumes et la queue, que le vent emporta. Lorsque le chat et le vieux revinrent à la maison, ils ne trouvèrent pas le coq. Ils pleurèrent, puis ils se dirent : "Voilà ce que c'est que de ne pas écouter !"








     
     Pour terminer un petit jeu amusant que j'ai découvert grâce à Romence , une amie Québecquoise ,bras droit d'Annick Abrial



    ˙˙˙sʇınɹɟ sǝs ǝʇɹod ǝɔuǝıʇɐd ɐl 'ʇǝɹɔǝs uıpɹɐɾ un ʇuǝʌıʇlnɔ 'ǝɹıoʇsıɥ ǝun ʇuǝʇèɹdɹǝʇuı suıɐɯ sǝl ǝnb sɹolɐ 'ǝpuoqɐƃɐʌ ǝʇêʇ ɐl 'énbılddɐ ǝʇsǝƃ ǝl ǝɹèıɹɹǝp ǝɹıɐuıƃɐɯı’l à sɹnoɔ ǝɹqıl ǝssıɐl ǝıɹǝpoɹq ɐl


    Vous avez trouver ? bravo !







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