• BONJOUR



       Un joli poème en hommage à toutes les grands-mères







    L'histoire du tablier de Grand'Mère




     Le principal usage du tablier de Grand'Mère était de protéger la robe en dessous, mais en plus de cela, il servait de gant pour retirer une poêle brûlante du fourneau; il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants, et à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses salies.

       Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les oeufs, les poussins à réanimer, et parfois, les oeufs fêlés qui finissaient dans le fourneau.

     Quand des visiteurs arrivaient, le tablier servait d'abri à des enfants timides; et quand le temps était frais, Grand'Mère s'en emmitouflait les bras.

     Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet  agité au-dessus du feu de bois. C'est lui qui transbahutait les pommes de terre et le bois sec jusque dans la cuisine.

     Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes. Après que les petits pois aient été récoltés, venait le tour des choux.
    En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l'arbre.

     Quand des visiteurs arrivaient de façon impromptue, c'était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire disparaître la poussière.

     À l'heure de servir le repas, Grand'Mère allait sur le perron agiter son tablier, et les hommes au champ savaient aussitôt qu'ils devaient passer à table.

     Grand'Mère l'utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine sortie du four sur  le rebord de la fenêtre pour qu'elle refroidisse, tandis que, de nos jours, sa petite-fille la pose là pour décongeler.

     Il faudra de bien longues années avant que quelqu'un invente quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier qui servait à tant de choses.

    Auteur inconnu







    Pour continuer le SALpin de Miconnette voici la botte.








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  •   Un poème que j'aime beaucoup , il nous met plein d' images en tête .







    La Brouette de Grand- Père


    Cette vieille brouette à présent se repose,
    En elle désormais plus rien ne tourne rond!
    Mais comme un objet d'art aujourd'hui je l'expose
    Sans ignorer pourtant que son mal est profond.

    J'aime à voir fleurir sous un bon éclairage,
    Elle se fait bouquet, tout près de ma maison.
    Je dissimule au mieux, tous les méfaits de l'âge
    En la couvrant de fleurs, dès la belle saison.

    Transportant le fumier jadis comme les roses
    Et ne réclamant pas le moindre carburant.
    Utile tous les jours, servant à mille choses,
    Machine ou bien jouet, son pouvoir était grand.

    Ce petit véhicule, à deux pieds et deux bras,
    Avançait en grinçant, dans l'herbe et dans la boue.
    Il fallait, c'est certain, ne pas brusquer le pas
    Et prévoir au plus juste, où passerait sa roue.

    Elle fait maintenant <<retraite>> sous les fleurs,
    Au milieu du gazon, voyez comme elle est belle!
    Je ne me lasse pas de son jeu de couleurs
    Elle est là chaque jour, attrayante et fidèle.

    Blanche MAYNADIER
    lien le parc


     
       Je vous souhaite une bonne journée pleine de petites croix.




      
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  •  

    Amitié Virtuelle...

    Ingrédients :
    * 1 inconnu(e)
    * un peu de politesse
    * 1 gros soupçon d'honnêteté
    * 1 énorme pincée de sincérité
    * 1 filet de franchise
    * Quelques bisous
    * Beaucoup de fidélité


    Résultats :
    L'amitié d'un jour,
    Dure pour toujours.
    C'est une chose naturelle,
    Quand elle est virtuelle.

    Donner sans attendre en retour,
    Ce petit bonheur chaque jour.
    On se lie, on s'uni,
    Et l'harmonie se garde à vie.


    On se remonte le moral,
    Quand tout va mal.
    On ne se fait jamais de peine,
    Car on ne connaît pas la haine.

    Les kilomètres nous séparent,
    Mais ce n'est pas une tare.
    La toile nous rapproche,
    Et avec elle on s'accroche
    .

    Entre nous aucune malice,
    Pas besoin d'artifices.
    Ce qui la rend belle,
    C'est cette étincelle.

    L'amitié restera sacrée,
    Et ne pourra s'acheter.
    Ce mot est unique,
    Tout en étant magique...

          J'ai trouvé ce poème sur "le club doctissimo"  silverfranck




    Vous qui passé par ici , ce poème est pour vous.

     Pour vous remercier de votre amitié
    Pour tous vos gentils commentaires
    .
    Je suis heureuse de faire partit de votre vie
    Même si elle n'est que virtuelle.....!











     



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  •  PETITS  METIERS

     

    Petits métiers
    0utils charmants :
    Ciseaux d'argent,
    Aiguille et dé.

    Les doigts, les coudes
    Comme enchantés;
    Un monde à coudre
    Au fil de fée !

    Petits métiers
    Où vont jasant
    Aiguille et dé
    Ciseaux d'argent.

    Fleurs à broder,
    Etoiles frêles,
    Oiseaux dorés,
    Coeurs de dentelles.

    Petits métiers
    Aux noms si francs,
    Ciseaux d'argent
    Aiguille et dé.

    Ah ! que de rêves
    Exquisement
    Piqués en blanc
    Au chant des lèvres !

    Doux bleu nattier,
    Soie de Nemours,
    Petits métiers
    Au point d'amour.

    Maurice Carême 





    j'espère que vous aimerez ce poème , autant que je l'ai aimé.




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  •  J'ai eu des soucis  avec O.B. , ils étaient en maintenance !!


      
       Pour ce soir je vous contes une  histoire  de nos chats si extraordinaire !




                                                              Les Chats

    On s'était si souvent demandé, et depuis longtemps, à quoi les chats pouvaient bien penser.

    Tapis au plus profond de leur solitude, enroulés autour de leur chaleur, comme rejetés dans une autre dimension, distants, méprisants, ils avaient l'air de penser, certes.

    Mais à quoi ?

    Les hommes ne l'apprirent qu'assez tard. Au XXIe siècle seulement.

    Au début de ce siècle, en effet, on constata avec quelque étonnement que plus aucun chat ne miaulait. Les chats s'étaient tus. On n'en fit pas un drame. En fin de compte, les chats n'avaient jamais été tellement bavards : sans doute ne trouvaient-ils vraiment plus rien à dire à présent.

    Puis, plus tard, on releva un autre fait.

    Plus singulier celui-là beaucoup plus singulier : les chats ne mouraient plus.

    Quelques-uns mouraient évidemment par accident, écrasés par un véhicule, le plus souvent; ou emportés en bas âge par quelque maladie purement pernicieuse. Mais les autres évitaient la mort, lui échappaient, comme si cette fatale échéance n'avait plus existé pour eux.

    Cette énigme, personne ne la perça jamais.

    Leur secret était simple, pourtant. Les chats depuis qu'ils vivaient sur terre, n'étaient jamais sortis de leur indolence native pour accomplir, comme les hommes, mille petits tours savants. Ils avaient toujours laissé les hommes s'occuper de leur sort, leur procurer la nourriture, le confort et la chaleur artificielle. Eux, libérés de tout, avaient toujours vécu dans une sorte d'hibernation idéale, bien dosée, parfaitement mise au point, ne songeant qu'à mieux se concentrer, douillettement lovés dans leur bien-être.

    Les chats avaient eu beaucoup de temps pour penser. Ils avaient beaucoup pensé. Mais alors que les hommes pensaient à tort et à travers, au superflu de préférence, les chats, eux, n'avaient pensé qu'à l'essentiel, sans cesse, sans se laisser distraire. Ils n'avaient médité, inlassablement, au cours des siècles, qu'un seul problème.

    Et à force d'y penser, ils l'avaient résolu.

     


    Jacques Sternberg, publié en 1974 dans Contes glacés,










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