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    Je serai Père Noël

    Quand je serai très vieux,
    Je serai Père Noël
    Je vivrai dans les cieux,
    Sous un toit d'arc-en-ciel.

    Mes ateliers-jouets
    Seront dans les nuages,
    De là-haut je verrai
    Quels sont les enfants sages.

    Mais je me souviendrai
    De quand j'étais petit,
    Des caprices que j'ai faits,
    Des mensonges que j'ai dits.

    Et j'aurai dans ma hotte,
    Pour les petits coquins,
    Des jouets qui clignotent
    Et des ours câlins.

     

    Corinne Albaut ("Comptines pour le temps de Noël" - Actes-Sud Junior)

     

     

     

     

     

     

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    Bises de Noël  

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    En Allemagne

     

    Comme dans de nombreux pays, les petits allemands commencent à préparer Noël dès le début du mois de décembre.
    Certaines familles préparent des calendriers très originaux avec des guirlandes et des petits paquets.
    Chaque dimanche de l'Avent, on allume une chandelle de la couronne.
    A la Sainte Barbara, on met des branches de forsythia dans un vase, elles fleuriront pour Noël.
    A la Saint Nicolas, tous les enfants posent leurs bottes à la porte de leur chambre.
    Le sapin est décoré le 24 décembre par les enfants.
    Au repas de Noël, les allemands dégustent une oie grillée accompagnée de chou rouge et de pommes.
    Le soir du 24 décembre, c'est l'enfant Jésus (coutume protestante) ou le Père Noël qui apporte les cadeaux et les dépose sous le sapin.
    Le jour des Rois, des enfants déguisés en Rois mages écrivent les initiales des trois Rois sur les portes.

     

    En Angleterre

     

    Au début de décembre on envoit des cartes à ses amis et à sa famille. Les cartes reçues sont exposées sur les murs. Elle seront décrochées le jour des Rois, le 6 janvier.
    On colle les cartes sur des rubans avant de les accrocher au mur.
    Toute la maison est habillée de vert et de rouge.
    Toute la famille décore le sapin.
    Les enfants écrivent une lettre au Père Noël et attendandent avec impatience sa venue pour apporter les cadeaux.
    La veille de Noël, les enfants vont dans les rues chanter des chants de Noël. En échange ils reçoivent des petits cadeaux ou des bonbons.
    Les enfants suspendent de grands chaussettes au pied du lit et déposent des gâteaux et un verre de porto pour le Père Noël.
    La veille de Noël est un jour férié.
    La nuit de Noël, tous les enfants s'endorment en pensant au Père Noël qui va arriver sur son grand traineau et déposer dans la cheminée tous les jouets commandés.
    En Angleterre, pas de repas de Noël, sans la dinde aux marrons et le célèbre pudding.

    En Grande-Bretagne, le «cracker» de Noël est indispensable à tout réveillon. Aucun repas de Noël n'est concevable sans le petit «cracker» explosif placé à côté de chaque assiette, une tradition vieille de 150 ans.
    Le «cracker» de Noël, également connu au Canada et en Australie, obéit à des règles strictes, tant pour sa composition que pour son usage.
    Les petits enfants ouvrent des "crackers" : deux enfants tirent de chaque côté de la grosse papillote et un pétard éclate. 

     

     

    En Autriche

     

    Noël est la fête familiale la plus importante de l'année. La fête débute le 1er décembre avec la couronne de l'Avent.

     

    Pendant tout le mois de décembre, les alentours de l'Hotel de Ville de Vienne, la capitale, sont en fête. Les arbres du parc sont recouverts de parures fantastiques au milieu d'un décor de conte de fée. Toujours dans ce parc, se déroule le fameux marché de l'enfant Jésus. C'est un marché de Noël. Les enfants y dégustent des marrons chauds, font du patinage sur la patinoire de l'Hotel de ville, déguisés en animaux ou en personnage de conte de fée. Ils peuvent également traverser le parc en prenant un petit train. Avant de partir, ils inscrivent leurs souhaits sur un tableau, qui est parrait-il, consulté par le Père Noël et le Petit Jésus.

    Sur toutes les places des villes et villages se dresse un sapin.
    Le 24 décembre, les rues de certaines villes sont envahies par les enfants, souvent accompagnés de leurs grands-parents, pendant que les parents décorent le sapin caché jusqu'à ce jour dans un grenier ou une cave.
    Le 24 décembre au soir, cinémas, restaurants et théatres ferment leurs portes car tout le monde doit participer à la fête.

     

    Au Danemark

     

    Tout le mois de décembre participe à la fête. Les rues sont illuminées et décorées de guirlandes et de branches de sapin.
    Les enfants écrivent de nombreuses cartes à leurs amis et à leur famille.
    Des timbres sont spécialement émis pour Noël. Un des plus beau a été dessiné par la Reine elle-même.
    Dans chaque maison, une couronne garnie de quatre bougies est suspendue au plafond. La maison est décorée de branches de sapin, de petits anges, de lutins et d'étoiles en paille. Les enfants font eux-mêmes de nombreuses décorations qu'ils accrochent dans le sapin.
    On va en famille couper le sapin de Noël dans la forêt.
    Le diner de Noêl commence vers 18 H. A la fin du repas, on sert du riz au lait où se cache une amande entière. celui qui la trouve reçoit en cadeau un petit cochon porte bonheur en pâte d'amande.
    Après le diner le papa va seul dans la pièce où se dresse le sapin de Noël décoré de guirlandes faites de petits drapeaux danois, de bougies et de petits coeurs rouges et blancs.
    Le papa allume une à une les bougies pendant que la famille attend avec impatience derrière la porte. Puis toute la famille entre et fait un cercle autour de l'arbre en se tenant par la main. Chacun à son tour choisit un chant de Noël que tous entonnent en faisant une ronde.

     

     

     

     

    En Finlande

     

    La veille de Noël, les petits finlandais sont très occupés. Le matin ils partent en traineau couper le sapin et l'après midi ils le décorent. La légende, dit que le Père Noël est originaire de la Laponie, une région située au nord de la Norvège, de la Suède et de la Finlande. En Laponie, le Père Noël reçoit 500 000 lettres par an.
    Le 24 décembre, on allume des bougies sur les tombes.
    20 jours après Noël, le sapin est enlevé de la maison.

     

    En Irlande

     

    Les fêtes de Noël commencent douze jours avant Noël. On appelle cette période "little Christmas", c'est à dire "petit Noël".
    Une bougie est déposée sur le rebord de la fenêtre le jour de Noël.
    Avant de partir pour la messe on laisse un verre de whisky pour le Père Noël est des carottes pour les rennes.
    Les cadeaux sont ouverts le jour de Noël. Le repas de Noël a lieu dans l'après midi vers deux ou trois heures.

    Le lendemain de Noël, le 26 décembre, est encore un jour de fête : c'est "Stephen's days". De nombreaux irlandais assistent à des courses de chevaux et font des paris, tandis que d'autres chantent dans les rues.
    A la campagne, de jeunes garçons, les "wren boys", habillés avec de vieux vêtements, chantent et font de la musique. Ils vont ainsi de maison en maison réclamer quelques pièces de monnaie.

     

    En Islande

     

    Comme dans tous les pays chrétiens, Noël est la fête des enfants. Elle se termine la nuit des Rois mages, le 6 janvier pendant laquelle on chante et on danse autour de grands feux.

     

    Noël se dit "Jol" en islandais. Les "Jolasneinar" sont des petits lutins de Noël. Ils sont treize et ont chacun un nom qui révèle leur personnalité. Ces lutins, sont les enfants de Gryla, une créature monstrueuse à trois têtes.
    Gryla portait une barbe et des cornes de chèvre. Son repas préféré était la viande d'enfants méchants qui ne pouvaient lui échapper que s'ils devenaient gentils. Ses enfants ont de drôle de noms comme "Racleur de pot", Voleur de saucisses", "Celui qui observe par le fenêtre", etc... Ces lutins taquinent les gens et les bêtes, volent, claquent les portes...
    Depuis l'apparition du Père Noël, les lutins sont devenus plus gentils et passent leur temps à préparer les cadeaux pour les enfants sages.

    Dès le début du mois de décembre, les enfants déposent une chaussure au bord de la fenêtre. S'ils ont été sages, ils reçoivent un petit cadeau du Père Noël. S'ils n'ont pas été sages, ils reçoivent une pomme de terre.

     

    En Suède

     

    En suèdois Père Noël est appelé Jul Tomte et "Joyeux Noel" se dit "God Jul". On accroche des petites figurines sur les vitres et on installe des lumières scintillantes et des petits gnomes, appelés Tomte, sous le sapin. On accroche une couronne de sapin sur la porte d'entrée du foyer et on fabrique des étoiles que l'on accrochera sur les fenêtres et on posera des bougies sur le devant de la fenêtre.

     

    La fête de Noël vient éclairer la longue nuit qu'est l'hiver nordique. Ici, c'est la veillée de Noël, le 24 décembre, qui représente le grand moment des festivités. Le repas traditionnel de Noël illuminé par de nombreuses bougies et suivi de la distribution des cadeaux forment le cœur même de la fête de Noël. Le repas de Noël est le plus bel exemple de ces grandes tables buffet traditionnelles qui, à quelques variétés de plats près, sont caractéristiques de la plupart des grands fêtes populaires suédoises.

     

    Les principaux mets traditionnels sont le jambon bouilli puis grillé, le fromage de porc, les saucisses, la bouillie de riz et différentes sortes de hareng mariné. Toutefois une place a été faite ces dernières années à des plats plus légers tels que des salades. La boisson d'accompagnement est le julmust, un soda dont la couleur et le goût ne sont pas sans rappeler le coca, ou la bière spéciale de Noël, plus brune que la bière ordinaire. Beaucoup considèrent aussi qu'avec le hareng un petit verre d'eau-de-vie s'impose.

     

     

     

     

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     Bonne soirée  et à demain pour aller dans d'autres pays 

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    La veillée de Noël et les légendes qu'on y raconte...

     

     

     

         Une légende parmi tant d'autre que l'on raconte  à la veillée assis devant la cheminée.

    J'ai choisit cette légende car elle se déroule où habitait mon arrière grand-mère. Là ou vécut ma grand-mère qui a rencontré mon grand-père qui travaillait comme maréchal ferrant dans la forge juste à côté. Là ou je passais mes vacances à Clohars Carnoët....

     

    à présent installons nous confortablement pour lire cette légende !

     

     

    Commore (ou Conomore) - le Barbe bleue de la Bretagne :

    e redoutable seigneur Commore régnait sur le château de la forêt de Carnoët (près de Quimperlé). Ce gentil mari avait parait-il occit ses six épouses. Une prophétie prétendait que Commore devait mourir de la main de son fils, aussi ce doux futur papa assassinait-il purement et simplement ses femmes dès qu'elles étaient enceintes.... Un beau jour, il décida de convoler une septième fois (7 est un chiffre porte-bonheur) avec la jolie et douce Triphine, fille de Varoch comte de Vannes, qui bien que réticent n'osa s'opposer au suzerain et accepta cette union d'ailleurs bénie par Saint-Gildas.

     

    Sainte Triphine

     

    es premiers temps de ces épousailles se déroulèrent du mieux du monde, mais un jour Commore surpris Triphine brodant de la layette. Aussitôt la jeune femme effrayée mais prudente prit la fuite, et mit au monde son fils Trémeur. Le Barbe-bleue de Carnoët réussissant à la rattraper lui trancha tranquillement la tête. Saint-Gildas recueillit le petit Trémeur et dans la foulée ressuscita la mère. On raconte que le saint perdant sa bonne humeur fit pleuvoir des centaines de pierres sur la forteresse de Commore qui s'effondra sur son monstrueux propriétaire le blessant gravement. Elevé au monastère de Saint-Gildas-de-Rhuys, Trémeur se retrouva un jour face à son géniteur, qui toujours aussi aimant s'empressa de le décapiter. Par la suite, les chevaliers alliés du comte de Vannes, l'infortuné grand-père, auraient tués le tyran. Voilà pour la version classique de l'histoire, mais il en existe une différente émanant du Guilvinec, voyons et ensuite pourquoi pas choisissons celle que nous préférons:

     

    ommore vécut au manoir de Kergoz avec femme et enfant. La pauvre Triphine maltraitée et brutalisée par son lamentable époux comprit que tel serait son sort tant que Commore n'aurait pas trouvé son maître. Trémeur décida de défier son père au jeu de ballon appelé la "soule". A la fin de la partie le terrible seigneur s'effondra anéanti de fatigue. Commore décidemment très mauvais perdant trancha la tête du rejeton. Mais nous sommes au coeur de la légende, Trémeur ramassa sa tête et la mit sous son bras, alors le diable rappela à lui l'âme du père infanticide . On raconte que Trémeur a continué fort longtemps à jouer à la "soule" laissant sa tête au manoir pour une plus grande liberté de mouvements.

     

    ne très belle statue de Saint-Trémeur portant sa tête à été édifiée dans une niche du grand portail de l'église de Carhaix-Plouguer. Quant à Sainte-Triphine, neuf tableaux lui sont dédiés dans la chapelle de Pontivy.

     

    oilà l'histoire de Barbe-Bleue, telle qu'on la raconte toujours dans les foyers de ce superbe finistère. Bien sûr, Commore n'était pas la bonté personnifiée mais n'oublions pas qu'il était obsédé par une indicible peur.

     

                                                                        KENAVO 

     

     

     

     

    Un autre conte plus gentillet.  Enfin , cela dépend de la personne du conte !! il devrait y avoir  une morale à cette histoire qu'en pensez-vous ?

    C'est un conte que mes petits neveux et nièces voulaient toujours que je leur raconte...

     

     

     

     

     La Princesse au petit pois 

     

    Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait ; des princesses, il n'en manquait pas, mais étaient-elles de vraies princesses ? C'était difficile à apprécier, toujours une chose ou l'autre ne lui semblait pas parfaite. Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu avoir une véritable princesse.
    Un soir par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascades de pluie que c'en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir.
    C'était une princesse qui était là, dehors. Mais grands dieux ! de quoi avait-elle l'air dans cette pluie, par ce temps ! L'eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon ... et elle prétendait être une véritable princesse !
    - Nous allons bien voir çà, pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien. Elle alla dans la chambre à coucher, retira toute la literie et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt martelas qu'elle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt édredons en plumes d'eider. C'est là-dessus que la princesse devait coucher cette nuit-là.
    Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi.
    - Affreusement mal, répondit-elle, je n'ai presque pas fermé l'oeil de la nuit. Dieu sait ce qu'il y avait dans ce lit. J'étais couché sur quelque chose de si dur que j'en ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C'est terrible !
    Alors ils reconnurent que c'était une vraie princesse puisque, à travers les vingt matelas et les vingt édredons en plumes d'eider, elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d'une authentique princesse.
    Le prince la prit donc pour femme, sûr maintenant d'avoir une vraie princesse et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors d'art, où on peut encore le voir si personne ne l'a emporté.
     
    Et ceci est une vraie histoire.
     
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      Bonjour à toutes et tous, désolée je n'ai pas réussis à supprimer  les séparations de droite, j'espère que cela ne vous gènera pas trop pour la lecture. 

    J'apprends beaucoup sur noël...

    Demain je vous parlerai des légendes.

    Bonne soirée et à demain

     

     

     

     

     

     

     

    L'arbre de Noël

    Les Celtes considéraient le 24 décembre, comme le jour de la renaissance du Soleil. Ils avaient coutume d'associer un arbre à chaque mois lunaire, ils avaient dédié l'épicéa, qui était l'arbre de l'enfantement, à ce jour-là.

    Au XIe siècle, les fidèles avaient coutume de présenter des scènes appelées Mystères, dont celle du Paradis. L'arbre du Paradis était souvent symbolisé par un sapin garni de pommes rouges.

    C'est en 1521 que le sapin ou arbre de Noël ou encore arbre du Christ a été mentionné pour la première fois en Alsace. Il existe également des documents attestant d'une fête le 24 décembre

    Au XIIe siècle la tradition du sapin apparait en Europe, en Alsace.

    On parle alors de décorer les maisons avec des branches coupées 3 jours avant Noël.

    Il était répandu en Alsace et dans la région de Bâle. Il représentait à l'origine l'Arbre d'Eden dans les mystères joués la veille de Noël sur les bords du Rhin. Pour le décorer, on attachait des pommes à ses branches.

    Il existe également des documents attestant d'une fête le 24 décembre 1510 à Riga en Lettonieoù des marchands dansaient outour d'un arbre décoré de roses artificielles avant de le brûler.

                  En 1546, on parle sérieusement d'arbres de Noël quand la ville de Sélestat en Alsace autorise à couper des arbres verts pour Noël, au cours de la nuit de la Saint Thomas, le 21 décembre. Symbole de la vierge, les roses faisaient partie de la panoplie de décoration pour parer les sapins en Alsace au XVIe siècle, ainsi que des pommes, des confiseries et des petits gâteaux qui ressemblaient à des hosties.

    Les pommes avaient également une valeur symbolique, car sur l'ancien calendrier des saints, le 24 décembre était réservé à Eve et Adam, canonisés par les Eglises orientales.

    A l'époque l'église considérait l'arbre de Noël comme une pratique païenne et franc-maçonne.
    Et ce fût le cas jusqu'au milieu du XXe siècle.
    En fait, avant que la fête de Noel n'existe, il existait déjà un rite paien lors des fêtes du solstice d'hiver : on décorait un arbre, symbole de vie, avec des fruits, des fleurs, du blé.

    Plus tard, on accrocha une étoile au sommet de l'arbre, symbole de l'étoile de Bethléem qui guida les Rois Mages. Dès lors il conquit peu à peu les communes protestantes d'Allemagne du nord et les grandes villes et occupa une place de choix dans les églises des deux religions.

    Une gravure de 1806, représente un sapin décoré avec des petits personnages, des animaux, des oiseaux et des gâteaux découpés.

    En 1560, au moment de la Réforme, les protestants se refusent à représenter la Nativité par une crèche comme les catholiques. Ils préfèrent développer la tradition du sapin de Noël, arbre qui symbolise le paradis d'Adam et Eve et la connaissance du bien et du mal.

    La tradition du sapin de Noël se répand dans les pays d'Europe Protestante, en Allemagne et en Scandinavie.

    Au XVII et XVIIIe siècle on commence à voir des premiers sapins illuminés.
    Comme la cire était couteuse, on plaçait des coquilles de nois remplies d'huile à la surface de laquelle une petite mèche flottait ou des chandelles souples que l'on nouait autour des branches.

    C'est au XIXe siècle que le sapin de Noël prend son essor.
    Cette coutume de l'arbre de Noël arriva en Grande Bretagne dans les années 1840. La jeune reine Victoria et son époux le roi Albert le firent apprécier dans tout le pays. Les époux mirent l'arbre de Noël allemand avec ses lumières brillantes au centre de la fête familiale de Noël au château de Windsor.

    Il fit ensuite son apparition aux Etats Unis à la Maison Blanche.

    En France, l'arbre de Noël fut introduit à Versailles par Marie Leszcynska, femme de Louis XV en 1738.

    En 1837 Hélène de Mecklembourg, duchesse d'Orléans et d'origine allemande fait décorer un sapin aux Tuileries.

    Cette tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans tout le pays.

    Les Emmigrés d'Alsace-Lorraine font largement connaître la tradition du sapin aux français : "Là où il y a une famille alsacienne, il y a un sapin de Noël". A la fin du XIXe siècle tout le pays l'a adopté.

    C'est à partir de 1880 qu'on a pu voir les premières décorations avec des ampoules électriques aux Etats Unis.
    Mais c'était tout de même rare car au au début du siècle le prix d'une guirlande d'ampoules représentait un salaire hebdomadaire moyen.

    Décorations du sapin

    Jusque dans les années 1950 c'est l'Allemagne et les pays d'Europe de l'est qui restent le coeur de production des ornements d'art.

    Les artisans travaillaient de nombreaux matériaux comme le verre soufflé, filé, moulé, le métal, la cire et le bois.

    On fabriquait aussi des petits personnages en coton, des cheveux d'anges métalliques (origine lyonnaise).

    La boule de Noël qui décore les sapins est née à Meisenthal en Moselle.

    Traditionnellement, on y accrochait des pommes mais en 1858, l'hiver fut si rigoureux qu'il n'y eu plus de pommes. Un artisan verrier eut l'idée pour donner quand même un peu de joie à la fête de créer des boules représentant une pomme et d'autres fruits.

    La boule de Noël était née.

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    En 1822, un pasteur new-yorkais du nom de Clément Clarke Moore écrivit un poème mettant en scène un Père Noël entièrement vêtu de rouge, assis dans un traineau tiré par des rennes, avec un sac de jouets toujours plein, et des bas accrochés au-dessus de la cheminée dans l'attente des cadeaux.

     

    Ces images poétiques ont symbolisé Noël pour des générations et des générations d'enfants.

     

    Intitulé " A visit from Saint Nicholas " puis publié anonymement dans un journal de l'état de New York, ce poème séduisit immédiatement l'imagination du public.

     

    A tel point que le premier vers : " Twas the night before Christmas " prit rapidement la place du titre original .

     

    Une des raisons pour lesquelles le poème de Moore connaît toujours le même succès est la joie qu'on éprouve à le lire à haute voix. Il commence dans le silence et le suspense pour monter en un crescendo dramatique tandis que ses vers joyeux annoncent le mystérieux visiteur de minuit.

     

    Récit merveilleux en attendant Noël " The night before Christmas " est devenu depuis un véritable rite dans beaucoup de familles anglo-saxonnes.

     

    Et vous aussi. Vous ne pourrez pas résister au plaisir de renouer avec cette vieille tradition qui veut qu'on lise ce poème à haute voix afin que tous puissent en partager la joie et l'émotion.

     

     

    C'était la nuit de Noël, un peu avant minuit,
    A l'heure où tout est calme, même les souris.

     

    On avait pendu nos bas devant la cheminée,
    Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.

     

    Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
    Les enfants sages s'étaient déjà endormis.

     

    Maman et moi, dans nos chemises de nuit,
    Venions à peine de souffler la bougie,

     

    Quand au dehors, un bruit de clochettes,
    Me fit sortir díun coup de sous ma couette.

     

    Filant comme une flèche vers la fenêtre,
    Je scrutais tout là haut le ciel étoilé.

     

    Au dessus de la neige, la lune étincelante,
    Illuminait la nuit comme si c'était le jour.

     

    Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
    Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,

     

    Dirigés par un petit personnage enjoué :
    C'était le Père Noël je le savais.

     

    Ses coursiers volaient comme s'ils avaient des ailes.
    Et lui chantait, afin de les encourager :
    " Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez , Furie et Fringuant !
    En avant Comète et Cupidon ! Allez Eclair et Tonnerre !
    Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !
    Au galop au galop mes amis ! au triple galop ! "

     

    Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,
    Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles ,
    Les coursiers s'envolèrent, jusqu'au dessus de ma tête,
    Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.

     

    Peu après j'entendis résonner sur le toit
    Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.

     

    Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
    Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.

     

    Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
    Etaient un peu salis par la cendre et la suie.

     

    Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
    Lui donnait l'air d'un bien curieux marchand.

     

    Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
    Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,

     

    Une petite bouche qui souriait tout le temps,
    Et une très grande barbe d'un blanc vraiment immaculé.

     

    De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
    Montaient en tourbillons des volutes de fumée.

     

    Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
    Sautait quand il riait, comme un petit ballon.

     

    Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
    Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.

     

    Mais d'un clin d'oeil et d'un signe de la tête,
    Il me fit comprendre que je ne risquais rien.

     

    Puis sans dire un mot, car il était pressé,
    Se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier,
    Et me salua d'un doigt posé sur l'aile du nez,
    Avant de disparaître dans la cheminée.

     

    Je l'entendis ensuite siffler son bel équipage.

     

    Ensemble ils s'envolèrent comme une plume au vent.

     

    Avant de disparaître le Père Noël cria :
    " Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit "

     

         

     

    Une belle histoire à raconter aux petits enfants

     

     

     

     

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     Bonne soirée et à demain

     

     

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