•     Que savons nous sur l'Aubépine !  tout ou  peu ?
         Voilà l'occasion d'en savoir plus....




    L'aubépine


    Longtemps avant notre ère, aux repas de noces qui se déroulent à Athènes, chaque convive porte une branche d'aubépine, gage de bonheur et de prospérité pour l'avenir des époux. A Rome, c'est le marié lui-même qui en agite un rameau en conduisant sa femme vers la chambre nuptiale, et on attache de l'aubépine au berceau des nouveau-nés pour les mettre à l'abri des mauvais sorts et des maladies.

    C'est,également, l'aubépine qui aurait servi à tresser la couronne du Christ et cette plante serait entrée dans l'écriture sainte bien avant la Passion puisque le célèbre « buisson ardent » près duquel Moïse eut son premier entretien avec Dieu sur le mont Horeb n'en serait qu'une autre variété, le Crataegus pyracantha ou buisson ardent, originaire du pourtour de la Méditerranée et introduit en France en 1629. A l'époque des croisades, le chevalier partant pour la Terre Sainte offre à sa dame un rameau d'aubépine, lié d'un ruban incarnat, signe qu'il « vivra en espérance ».
    Pendant des siècles, les flambeaux qui éclairent la chambre nuptiale sont de bois d'aubépine conservé spécialement pour cette occasion solennelle.

    Dans de nombreuses régions, on tresse au printemps des couronnes d'aubépine pour que les fées ou les anges qui viennent danser la nuit autour des buissons embaumés puissent s'en coiffer et témoignent leur reconnaissance en répandant leurs bienfaits sur ceux qui ont eu cette attention à leur égard. En Normandie, encore aujourd'hui, on affirme que la foudre épargne l'aubépine (ou la maison qui en est ornée) parce que la foudre est l'oeuvre du Diable et qu'elle ne peut frapper une plante qui a touché le front du fils de Dieu, croyance partagée par la Bretagne qui la complète par une vénération particulière pour le rouge-gorge, car, dit-on, c'est en cassant avec son bec une épine de la couronne de Jésus qu'un peu de sang a taché sa poitrine.



     
     


    L'Églantine, l'Aubépine et la Glycine

    Églantine, aubépine,
    Rouge, rouge, rouge et blanc.
    Glycine,
    L'oiseau vole en chantant.
    Églantine, aubépine,
    Bouge, bouge, bouge et vlan !
    Glycine, L'oiseau vole en chantant.
    Et vlan, vlan, vlan !

    © Robert Desnos, Chantefleurs


    Vous avez une fleur que vous aimez beaucoup !
    Dîte le moi et je chercherai une poésie qui s'y rapporte.


      BONNE JOURNEE  et  GROS BISOUS





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  •  


       Pour vous dire que j'ai la tête un peu ailleurs, j'ai oublié de vous dire que j'avais trouvé ma quinzième abonnée.
      Elle n'a pas de blog  c'est  : Brodinette qui a remporté un petit cadeau !  patiente un peu ....

      A ce jour j'ai 18 abonnées, donc maintenant! qui sera la vingtième ?????





     


      
     

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  •   Le poète  et les fleurs



     

    Discours des fleurs

     


    Sachant bien que même si
    Je suis amoureux transi,
    Jamais ma main ne les cueille
    De bon cœur les fleurs m'accueillent.
    Et m'esquivant des salons,
    Où l'on déblatère, où l'on
    Tient des propos byzantins,
    J'vais faire un tour au jardin.
    Car je préfère, ma foi,
    En voyant ce que parfois,
    Ceux des hommes peuvent faire,
    Les discours des primevères.
    Des bourdes, des inepties,
    Les fleurs en disent aussi,
    Mais jamais personne en meurt
    Et ça plaît à mon humeur.
    Le premier
    Mai c'est pas gai,
    Je trime a dit le muguet,
    Dix fois plus que d'habitude,
    Regrettable servitude.
    Muguet, sois pas chicaneur,
    Car tu donnes du bonheur,
    Pas cher à tout un chacun.
    Brin d' muguet, tu es quelqu'un.
    Mon nom savant me désol',
    Appelez-moi tournesol,
    Ronchonnait l'héliotrope,
    Ou je deviens misanthrope.
    Tournesol c'est entendu,
    Mais en échange veux-tu
    Nous donner un gros paquet
    De graines de perroquet ?
    L'églantine en rougissant
    Dit : ça me tourne les sangs,
    Que gratte-cul l'on me nomme,
    Cré nom d'un petit bonhomme !
    Eglantine on te promet
    De ne plus le faire, mais
    Toi tu ne piqueras plus.
    Adjugé, marché conclu.
    Les "je t'aime un peu beaucoup",
    Ne sont guère de mon goût,
    Les serments d'amour m'irritent,
    Se plaignait la marguerite.
    Car c'est là mon infortune,
    Aussitôt que débute une
    Affaire sentimentale,
    J'y laisse tous mes pétal's.
    Un myosotis clamait :
    Non je n'oublierai jamais,
    Quand je vivrais cent ans d'âge,
    Mille ans et même davantage.
    Plein de souvenance allons,
    Cent ans c'est long, c'est bien long,
    Même vingt et même dix,
    Pour un seul myosotis.
    Mais minuit sonnait déjà,
    Lors en pensant que mes chats,
    Privés de leur mou peuchère,
    Devaient dire : "il exagère".
    Et saluant mes amies
    Les fleurs je leur ai promis
    Que je reviendrais bientôt.
    Et vivent les végétaux.
    Car je préfère ma foi,
    En voyant ce que parfois,
    Ceux des hommes peuvent faire,
    Les discours des primevères.
    Des bourdes des inepties,
    Les fleurs en disent aussi,
    Mais jamais personne en meurt,
    Et ça plaît à mon humeur.

    © Georges Brassens




    Je suis heureuse d'avoir trouvé ce texte, que j'ai toujours endendu  réciter par Brassens.
    J' ai dû l'entendre et l'entendre sans jamais me lasser
    .
    Je vous souhaite une bonne lecture











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  • Journal du 23


      De la fenêtre :  il est 11hrs et il fait très sombre , il pleut et surtout nous avons un vent très fort .

      Je pense : à ma copinaute Volsul qui est de retour de son voyage en Egypte.  Elle va avoir beaucoup à nous raconter, en plus du très beau reportage accompagné de belles images quelle nous a régulièrement envoyé.

      Je suis pleine de gratitude :  envers mes abonnées et envers toutes les brodeuses qui ont la gentillesse de me rendre visite.   je n'ai pas beaucoup d'abonnées mais je tiens beaucoup à elles . Elles sont 14 et  j'ai décidée que ma quinzième abonnée aurai un petit cadeau.!
     
     Je suis en train de créer :  le SALpin de miconnette  et le Calc de la valisette chez Volsul.

      J'entends : le portail qui bat à cause du vent, sinon c'est très calme. Un temps à ne pas mettre un cultivateur dehors hihi!!

       Ce que je lis : le dernier magazine acheté " Les idées de Marianne" pas raisonnable avec tout ce que j'ai déjà comme grilles et magazines! mais c'est plus fort que moi j'adore feuilleter et toujours en commençant par la fin du magazine..... et vous quelle "feuilleteuse" êtes vous ??

      Je vais faire : finitionner ma broderie pour l'échange de Noël sur le Fil en Scène. Continuer l'avancée de mon pur-sang et de l'abc winnie.

      Projet pour la semaine :  aller chez le coiffeur , c'est une urgence ! terminer  et  continuer les avancées de mes encours..

      Ce que j'aime partager avec vous :   une ou deux photos des fleurs de mon jardin en ce moment.

      Calicarpa


     











                                                                                                rosier "Phyllis bird"




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  •  Un poème de Brodeuse.





    A points comptés

     

    Un point à droite,
    Un point à gauche.
    Au rythme régulier du tambour,
    L’aiguille traverse le temps.

    Accroché à ce petit éclair brillant,
    Le fil dessine une croix,
    Puis deux, puis trois.

    Guidés par une fée invisible,
    Mes doigts agiles,
    Dansent sur la toile.
    Dessus, dessous,
    Dessus, dessous…

    Au fil des minutes,
    Mon esprit s’égare, se déroute
    Comme absorbé par l’image
    Qui se forme sur mon ouvrage.

    Point de nœuds dans un point de croix.
    Les taches colorées s’enlacent,
    Se fondent, se confondent,
    Se font lettres, fleurs, natures mortes,
    Que sais-je encore !

    Les heures filent,
    Mes doigts s’engourdissent,
    Mes paupières s’alourdissent.
    Mes pensées s’effilochent.
    Les petites croix abandonnées ce soir,
    Demain reprendront vie,
    Mêlant leurs fils à ma rêverie.

    Renée Giordano, 'A Points comptés'





     Terminé, ma deuxième broderie du SAL  MTSA sur le blog de nicolbrod. Comme tout le monde ne va pas se souvenir de la première , la voici :

      C'est l'histoire d'un chat jouant avec une souris !  jusque là tout est normal .......
     














     Mais une petite souris  voyant son amie dans l'embarras, courue prévenir  deux souris  papotant plus loin.  Arriveront - elles à temps pour sauver la pauvre petite souris ?














     L'histoire ne le dit pas .....

     Nous pouvons terminer l'histoire comme on le souhaite, alors ! 

    Heureusement  les souris arrivent à temps  pour sauver leur amie des griffes du chat qui était un gentil matou !!
     1 je sauve les souris ,car je les ai brodé !
     2 j'aime les chats et on voit bien qu'il joue
    .
          
                                                             Fin

     Moralité , ben oui ! il y a toujours une morale à la fin d'une histoire avec des animaux !!
     demandez à Mr de La Fontaine il vous le dira........ !
     où j'en étais ? ha! oui. 
      Comme c'est mon blog je dis ce que je veux et toc!!


    J'en ai oublié de vous dire que je faisais un coussin, mais comme ce sera une première,
    n'attendez pas la finition demain !
    Si vous avez des conseils , je prends.....





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