•  Bonjour à toutes nous sommes le lundi 16


      De ma fenêtre :   je vois les arbustes, les plantes secoués par le vent, le ciel est gris et pluvieux.

      Je pense ;  à ma copinaute Volsul qui est en Egypte, elle voit de très beaux paysages et elle a la gentillesse de partager avec nous ce beau voyage. Merci Flo !

      Je suis pleine de gratitude : envers mes amies, mes abonnés et toutes les brodeuse qui me font une petite visite .
     Quelles me laissent ou  non un commentaire. Bien sûr c'est très agréable avec !o! !

      Je suis en train de créer ;  la valisette pour le calc  organisé sur le blog de VOLSUL.   je continue le SAL organisé par  nicolbrod .  Je continue le SALpin organisé par miconnette , je suis en retard comme d'habitude. Les dernières instructions pour la fin du SAL  sont sur son blog.

      Je suis habillée :  un pantalon bleu et un pull gris chiné et  des baskets en toile, grise prête pour mon rdv chez le kiné comme tous les lundi.

      Vu à la télé :  série policière et Reportages

      Je vais faire : terminer le sal MTSA  ainsi que l'échange de Noël sur le site  du Fil en Scène

       Projet de la semaine : M'avancer sur ma valisette, et peut-être commencer le marquoir d'Annick Abrial si je reçois mes échevettes. Sinon cela sera pour la semaine prochaine.....!

      Une chose que j'aime partager avec vous :  cette semaine une citation :

    Broder c’est penser avec ses mains pour donner un peu plus qu’ à lire




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    Maurice Carême est un poète que j'affectionne particulièrement . J'avais envie de lui rendre hommage, comme ça, pour le plaisir et le votre j'espère !



    Maurice Carême

    Poète belge

    [Littérature étrangère]
    Né à Wavre le 12 mai 1899
    Décédé à Anderlecht le 13 janvier 1978



    Biographie de Maurice Carême

    Elevé dans une famille modeste, Maurice Carême coule des premiers jours heureux dans sa campagne du Brabant. La simplicité de la vie qu'il mène inspire ses poèmes, qu'il commence à écrire dès 1914. Il devient instituteur de métier en 1918, tout en continuant à écrire comptines et poésies. Son langage limpide et musical lui vaut la fidélité des lecteurs, jeunes et moins jeunes, et les évocations de sa terre natale - que l'on retrouve dans 'Petite Flore' (1937), 'La lanterne magique' (1947), 'Semeur de rêves' (1953), 'La grange bleue' (1961) - sont toutes plus savoureuses les unes que les autres. Son chef-d' oeuvre est sans doute 'Mère' (1935), qui inspire le musicien Darius Milhaud. Il s'essaie également au roman avec 'Le martyre d'un supporter' (1928), 'Un trou dans la tête' (1964), 'Medua' (1976). Récompensée par de nombreux prix littéraires, illustrée par de grands artistes, mise en musique par Milhaud, Poulenc ou Carl Orff, l'oeuvre de Maurice Carême présente une harmonie parfaite entre la simplicité d'une forme poétique libérée des conventions et l'expression d'une joie de vivre qui n'exclut pas une certaine gravité.










    Mon coeur   
                     

    - Ton coeur,                   
    Mais c'est une noisette,                         
    Prétend ma cousine Antoinette.            

    - Ton coeur,                   
    Mais c'est du massepain,                      
    Me dit souvent parrain.                            

    - Ton coeur,                  
    Mais c'est du beurre,                             
    Me répète à toute heure                         

    Tante Solange.               

    Moi, je veux bien,                                   

    Mais je ne veux pas qu'on le mange :
    J'y tiens !



    Maurice Carême
     




    La Ponctuation


      Ce n'est pas pour me vanter

    Disait la virgule

                Mais, sans mon jeu de pendule,

                Les mots, tels des somnambules,

                Ne feraient que se heurter.

     

    - C'est possible, dit le point.

                Mais je règne, moi,

                Et les grandes majuscules

    Se moquent toutes de toi

    Et de ta queue minuscule.

     

    - Ne soyez par ridicules,

                Dit le point-virgule,

                On vous voit moins que la trace

    De fourmis sur une glace.

    Cessez vos conciliabules.

     

    Ou, tous deux, je vous remplace !

     

     

    Maurice Carême




    Mon petit Chat


    J'ai un petit chat ,

    Petit comme ça.

    Je l'appelle Orange.

     

    Je ne sais pas pourquoi

    Jamais il ne mange

    Ni souris ni rat.

     

    C'est un chat étrange

    Aimant le nougat

    Et le chocolat.

     

    Mais c'est pour cela ,

    Dit tante Solange ,

    Qu'il ne grandit pas !


    Maurice Carême



     

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  • Le chat, le coq et la renarde I

    (conte populaire russe)



    Il était une fois un vieux qui avait un chat et un coq. Le vieux partit travailler dans la forêt, le chat lui apporta à manger et le coq resta garder la maison. A ce moment-là survint une renarde.

    Cocorico, Coquelet
    A la crête d'or !                                   
    Regarde par la fenêtre,
    Je te donnerai un petit pois !

    C'était la renarde qui chantait sous la fenêtre. Le coq ouvrit, passa la tête pour voir qui chantait. La renarde en profita pour le saisir dans ses griffes et l'emporter. Le coq se mit à clamer :
    "La renarde m'emporte, moi Coq Coquelet, par-delà les lointaines contrées, par-delà trois fois neuf pays, dans le trois fois dixième royaume ! Chat de la Chattemite, viens me reprendre vite !"
    Dans la pleine, le chat entendit le coq clamer, il se lança à la poursuite de la renarde, la rattrappa, lui reprit le coq et le ramena à la maison.
    "Prends garde, Coq Coquelet, lui dit le chat, ne mets pas la tête à la fenêtre, n'écoute pas la renarde; elle te mangerait sans laisser de toi le plus petit os !"

    A nouveau, le vieux s'en fut travailler dans la forêt et le chat lui porta à manger. Avant de partir, le vieux recommanda au coq de garder la maison et de ne pas mettre la tête à la fenêtre. Mais la renarde, que démangeait l'envie de faire un bon repas, veillait elle aussi. Elle s'approcha de la fenêtre et se mit à chanter :

    Cocorico, Coquelet
    A la crête d'or !
    Regarde par la fenêtre
    Je te donnerais un petit pois
    Et, avec, de jolies graines !

    Le coq marchait dans l'isba en se taisant. La renarde reprit sa chansonnette et jeta le petit pois par la fenêtre. Le coq goba le petit pois et dit :
    "Non, renarde, ce n'est pas ainsi que tu me tromperas ! Ce que tu veux, c'est me manger sans laisser de moi le plus petit os ! -- Voyons, Coq Coquelet, qu'est-ce que tu vas t'imaginer ! J'ai seulement envie que tu viennes en visite chez moi, que tu fasses le tour de ma maison et voies un peu comment je vis !" Et elle reprit :

    Cocorico, Coquelet
    A la crête d'or !
    Regarde par la fenêtre                                                              Copie de coq        
    Je t'ai donné un petit pois,
    Je te donnerai de jolies graines !

    A peine le coq eut-il passé la tête à la fenêtre que la renarde le prenait dans ses griffes. Le coq clame à tue-tête : "La renarde m'emporte, moi, Coq Coquelet, par-delà les bois profonds, par-delà les rives escarpées, par-delà les hautes montagnes ! La renarde veut me manger sans laisser de moi le plus petit os !" Dans la plaine, le chat l'entendit, il se lança à la poursuite de la renarde, lui reprit le coq et le ramena à la maison : "Ne t'avais-je pas dit, de ne pas ouvrir la fenêtre, de ne pas y passer la tête si tu ne voulais pas que la renarde te mange sans laisser de toi le plus petit os ! Cette fois-ci obéis-moi, car demain, nous irons encore plus loin !"

    Pour la troisième fois, le vieux partit et le chat lui apporta à manger. La renarde en profita pour se faufiler sous la fenêtre et pour entonner sa chansonnette. Trois fois, elle la chanta, mais le coq tenait bon. La renarde dit : "Qu'est-il donc arrivé ? Coq Coquelet a perdu sa belle voix ! -- Non, non, renarde, n'essaie pas de m'abuser, je ne mettrai pas la tête à la fenêtre !" La renarde jeta par la fenêtre un petit pois et un grain de blé, puis elle chanta :

    Cocorico, Coquelet                                                 
    A la crête d'or,                                                                               
    A la tête qui brille !
    Regarde par la fenêtre !                    
    J'ai une grande demeure                       
    Avec, dans chaque coin,
    Une mesure de grains !
    Il suffit d'en manger un brin                                                                         
    Pour ne plus avoir faim !
                                                                                                                 

    Puis elle ajouta : "Tu verrais, Coquelet, toutes les belles choses que j'ai chez moi ! Mais montre-toi donc ! Allons, cesse de croire le chat : si je voulais te manger, ce serait déjà fait. Non, vois-tu, je t'aime, je voudrais te sortir un peu, te conseiller et t'apprendre la vie. Mais montre-toi donc, Coquelet ! Allons, je vais me mettre au coin de la maison !"
    Et elle s'embusqua tout contre le mur. Le coq sauta sur le banc et regarda de loin. Puis, comme il voulait s'assurer que la renarde n'y était pas, il pencha la tête à la fenêtre. La renarde l'attrapa et s'enfuit au plus vite.

    Le coq clama à nouveau; mais le chat ne pouvait l'entendre. La renarde emporta le coq et le mangea à l'ombre d'un sapin. Il n'en resta rien si ce n'est les plumes et la queue, que le vent emporta. Lorsque le chat et le vieux revinrent à la maison, ils ne trouvèrent pas le coq. Ils pleurèrent, puis ils se dirent : "Voilà ce que c'est que de ne pas écouter !"








     
     Pour terminer un petit jeu amusant que j'ai découvert grâce à Romence , une amie Québecquoise ,bras droit d'Annick Abrial



    ˙˙˙sʇınɹɟ sǝs ǝʇɹod ǝɔuǝıʇɐd ɐl 'ʇǝɹɔǝs uıpɹɐɾ un ʇuǝʌıʇlnɔ 'ǝɹıoʇsıɥ ǝun ʇuǝʇèɹdɹǝʇuı suıɐɯ sǝl ǝnb sɹolɐ 'ǝpuoqɐƃɐʌ ǝʇêʇ ɐl 'énbılddɐ ǝʇsǝƃ ǝl ǝɹèıɹɹǝp ǝɹıɐuıƃɐɯı’l à sɹnoɔ ǝɹqıl ǝssıɐl ǝıɹǝpoɹq ɐl


    Vous avez trouver ? bravo !







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     Depuis ma fenêtre : aujourd'hui nous avons la chance d'avoir du soleil et un ciel bleu.

     Pleine de gratitude : envers mes abonnées pour leurs gentils commentaires mais aussi envers toutes les personnes qui  viennent visiter mon blog, sans mettre de commentaire 
     
     Je pense : à ma famille, grands et petits . J'ai encore dans la tête et le coeur l'agréable séjour
    passés ensemble.

      Je suis en train de créer :  la valisette organisé par VOLSUL . chut !  je suis en retard !!
     le SALpin chez miconnette,  l'abc winnie ( Stéphane , Céline aussi ! se sont moqués devant ma petite avancée..... pfff! gens de peu de foi )

     Ce que je lis : mes magazines de broderies

     Je vais faire : continuer , voir plus haut, ainsi que l'échange de Noël organisé par 
     Le Fil en Scène .

      Je dis :  un grand bonjour aux brodeuses du journal du lundi, je viendrai vous faire une petite visite, hum ! enfin pas toutes à la fois  ainsi qu'à toutes celles qui passeront par ici.
    Je  souhaite à toutes et tous de belles petites croix.

     Mes projets de la semaine : Broder  avec plus de constance et pour cela rester moins longtemps sur le net. aïe, aïe, aïe !

     Une chose que j'aime faire :  un petit poème



    Petite pomme


    La petite pomme s’ennuie

    De n’être pas encore cueillie

    Les grosses pommes sont parties,

    Petite pomme est sans amie.

    Comme il fait froid dans cette automne !

    Les jours sont courts ! Il va pleuvoir.

    Comme on a peur au verger noir

    Quand on est seule et qu’on est pomme.

    Je n’en puis plus, viens me cueillir,

    Tu viens me cueillir , Isabelle ?

    Comme c’est triste de vieillir

    Quand on est pomme et qu’on est belle.

    Prends moi doucement dans ta main,

    Mais fais-moi vivre une journée,

    Bien au chaud sur ta cheminée

    Et tu me mangeras demain.



    Norge






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  • BONJOUR



       Un joli poème en hommage à toutes les grands-mères







    L'histoire du tablier de Grand'Mère




     Le principal usage du tablier de Grand'Mère était de protéger la robe en dessous, mais en plus de cela, il servait de gant pour retirer une poêle brûlante du fourneau; il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants, et à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses salies.

       Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les oeufs, les poussins à réanimer, et parfois, les oeufs fêlés qui finissaient dans le fourneau.

     Quand des visiteurs arrivaient, le tablier servait d'abri à des enfants timides; et quand le temps était frais, Grand'Mère s'en emmitouflait les bras.

     Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet  agité au-dessus du feu de bois. C'est lui qui transbahutait les pommes de terre et le bois sec jusque dans la cuisine.

     Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes. Après que les petits pois aient été récoltés, venait le tour des choux.
    En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l'arbre.

     Quand des visiteurs arrivaient de façon impromptue, c'était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire disparaître la poussière.

     À l'heure de servir le repas, Grand'Mère allait sur le perron agiter son tablier, et les hommes au champ savaient aussitôt qu'ils devaient passer à table.

     Grand'Mère l'utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine sortie du four sur  le rebord de la fenêtre pour qu'elle refroidisse, tandis que, de nos jours, sa petite-fille la pose là pour décongeler.

     Il faudra de bien longues années avant que quelqu'un invente quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier qui servait à tant de choses.

    Auteur inconnu







    Pour continuer le SALpin de Miconnette voici la botte.








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