• Veillée de Noël et ses légendes

     

     

     

       

     

     

     

    La veillée de Noël et les légendes qu'on y raconte...

     

     

     

         Une légende parmi tant d'autre que l'on raconte  à la veillée assis devant la cheminée.

    J'ai choisit cette légende car elle se déroule où habitait mon arrière grand-mère. Là ou vécut ma grand-mère qui a rencontré mon grand-père qui travaillait comme maréchal ferrant dans la forge juste à côté. Là ou je passais mes vacances à Clohars Carnoët....

     

    à présent installons nous confortablement pour lire cette légende !

     

     

    Commore (ou Conomore) - le Barbe bleue de la Bretagne :

    e redoutable seigneur Commore régnait sur le château de la forêt de Carnoët (près de Quimperlé). Ce gentil mari avait parait-il occit ses six épouses. Une prophétie prétendait que Commore devait mourir de la main de son fils, aussi ce doux futur papa assassinait-il purement et simplement ses femmes dès qu'elles étaient enceintes.... Un beau jour, il décida de convoler une septième fois (7 est un chiffre porte-bonheur) avec la jolie et douce Triphine, fille de Varoch comte de Vannes, qui bien que réticent n'osa s'opposer au suzerain et accepta cette union d'ailleurs bénie par Saint-Gildas.

     

    Sainte Triphine

     

    es premiers temps de ces épousailles se déroulèrent du mieux du monde, mais un jour Commore surpris Triphine brodant de la layette. Aussitôt la jeune femme effrayée mais prudente prit la fuite, et mit au monde son fils Trémeur. Le Barbe-bleue de Carnoët réussissant à la rattraper lui trancha tranquillement la tête. Saint-Gildas recueillit le petit Trémeur et dans la foulée ressuscita la mère. On raconte que le saint perdant sa bonne humeur fit pleuvoir des centaines de pierres sur la forteresse de Commore qui s'effondra sur son monstrueux propriétaire le blessant gravement. Elevé au monastère de Saint-Gildas-de-Rhuys, Trémeur se retrouva un jour face à son géniteur, qui toujours aussi aimant s'empressa de le décapiter. Par la suite, les chevaliers alliés du comte de Vannes, l'infortuné grand-père, auraient tués le tyran. Voilà pour la version classique de l'histoire, mais il en existe une différente émanant du Guilvinec, voyons et ensuite pourquoi pas choisissons celle que nous préférons:

     

    ommore vécut au manoir de Kergoz avec femme et enfant. La pauvre Triphine maltraitée et brutalisée par son lamentable époux comprit que tel serait son sort tant que Commore n'aurait pas trouvé son maître. Trémeur décida de défier son père au jeu de ballon appelé la "soule". A la fin de la partie le terrible seigneur s'effondra anéanti de fatigue. Commore décidemment très mauvais perdant trancha la tête du rejeton. Mais nous sommes au coeur de la légende, Trémeur ramassa sa tête et la mit sous son bras, alors le diable rappela à lui l'âme du père infanticide . On raconte que Trémeur a continué fort longtemps à jouer à la "soule" laissant sa tête au manoir pour une plus grande liberté de mouvements.

     

    ne très belle statue de Saint-Trémeur portant sa tête à été édifiée dans une niche du grand portail de l'église de Carhaix-Plouguer. Quant à Sainte-Triphine, neuf tableaux lui sont dédiés dans la chapelle de Pontivy.

     

    oilà l'histoire de Barbe-Bleue, telle qu'on la raconte toujours dans les foyers de ce superbe finistère. Bien sûr, Commore n'était pas la bonté personnifiée mais n'oublions pas qu'il était obsédé par une indicible peur.

     

                                                                        KENAVO 

     

     

     

     

    Un autre conte plus gentillet.  Enfin , cela dépend de la personne du conte !! il devrait y avoir  une morale à cette histoire qu'en pensez-vous ?

    C'est un conte que mes petits neveux et nièces voulaient toujours que je leur raconte...

     

     

     

     

     La Princesse au petit pois 

     

    Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait ; des princesses, il n'en manquait pas, mais étaient-elles de vraies princesses ? C'était difficile à apprécier, toujours une chose ou l'autre ne lui semblait pas parfaite. Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu avoir une véritable princesse.
    Un soir par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascades de pluie que c'en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir.
    C'était une princesse qui était là, dehors. Mais grands dieux ! de quoi avait-elle l'air dans cette pluie, par ce temps ! L'eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon ... et elle prétendait être une véritable princesse !
    - Nous allons bien voir çà, pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien. Elle alla dans la chambre à coucher, retira toute la literie et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt martelas qu'elle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt édredons en plumes d'eider. C'est là-dessus que la princesse devait coucher cette nuit-là.
    Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi.
    - Affreusement mal, répondit-elle, je n'ai presque pas fermé l'oeil de la nuit. Dieu sait ce qu'il y avait dans ce lit. J'étais couché sur quelque chose de si dur que j'en ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C'est terrible !
    Alors ils reconnurent que c'était une vraie princesse puisque, à travers les vingt matelas et les vingt édredons en plumes d'eider, elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d'une authentique princesse.
    Le prince la prit donc pour femme, sûr maintenant d'avoir une vraie princesse et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors d'art, où on peut encore le voir si personne ne l'a emporté.
     
    Et ceci est une vraie histoire.
     
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