• Quelques citations et poèmes de brodeuses


    Piquez l’aiguille et repiquez
    Oubliez vos soucis, continuez.
    Inutile de gémir, recommencez
    Ne parlez pas, comptez.
    Toutes les couleurs, utilisez.
    Comme beaucoup vous brodez
    Des ouvrages pour ceux que vous aimez
    Mais aussi que vous garderez.
    Plein de projets vous avez,
    Toutes les nuits vous en rêvez,
    Que le lendemain vous réaliserez.





    109 points de gaieté x 119 points de créativité
    Brodez au point du bonheur
    En mélangeant un fil de bonne santé
    Et un fil de bonne humeur
    Sur une toile riche en succès
    Agrémentez avec des idées
    Un zeste d’humour
    De patience et de goût
    Et entourez de rires et d’amitié






    La broderie rend plus doux les jours de peine et plus lumineux les jours de pluie
    Elle est une parenthèse de rêve dans notre vie. Elle calme, et laisse ce sentiment merveilleux de créer, donc d’être utile.
    Elle est un plaisir pour ceux à qui on l’offre, et vers qui nos pensées sont allées point après point.
    Elle est une histoire d’amour.
    Elle est presque éternelle, on jette rarement un objet brodé.
    Elle reste dans nos familles où elle fixe les moments de bonheur, avec des prénoms et des dates.
    Elle se souvient !
    Elle est ma passion et j’aimerai la partager avec vous.

    (Sophie Choussy, journaliste, rédactrice au journal "Avantages




    Nous partons demain matin.  Direction  Angers , chez nos amis  où je vais fêter mon anniversaire!
    Non,  non je ne vous dirais pas mon âge, juste que je change de dizaine ! Sniff....nous rentrons
    mardi.

    Donc pas de vrai journal du lundi
     Je peux vous dire que
     depuis ma fenêtre :  je verrai des arbres et des fleurs
     Pleine de gratitude : envers mes amis et surtout mon amie qui va nous préparer de si bonnes choses à manger, c'est une très grande cuisinière  hum !!!!
     Je pense : que nous allons papoter broderies et  papoter .........!
     Dans la cuisine : le bruit des casseroles et la bonne odeur des plats qui mijotent
     Je vais faire :  tout vous raconter à mon retour
     Mes projets de la semaine : je me suis inscrite à un SAL de MTSA  , mais je vous en reparlerai !
     Mes projets du jour: toutes les préparations habituelles lors d'un départ , plus toiletter mes petits chéris! un minimum tout de même......hihihi!


    Je vous souhaite un bon week-end et je vous embrasse, avec toute mon amitié .     
       
                                   
     

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     La famille Vian au complet


                                                                  HOMMAGE A BORIS VIAN



    Boris Vian nait le 10 Mars 1920 à Ville-d'Avray. Son père Paul est rentier, fils de Henri Vian ferronier d'art de son état et Jeanne Brousse, héritière des Papeteries Brousse-Navarre. Malheureusement, ils meurent jeunes, quant au frère de Paul, il est enterré vivant dans un trou d'obus durant la guerre de 14-18 puis interné à Ville-Évrad, et sa soeur se jette sous un bus par dépit amoureux. Paul se retrouve donc seul mais avec une rente suffisante pour vivre bourgeoisement comme il l'a toujours fait. La mère de Boris, Yvonne Woldermar Ravenez (dite mère Pouche), a pour parents Louis-Paul Woldemar, propriétaire, directeur ou administrateur de quelques sociétés industrielles, dont les Pétroles de Bakou et les établissements Decauville. Sa mère Elizabeth Marshall, anglaise, a six enfants. Malheureusement, encore, la mère de Boris Vian se retrouve orpheline très tôt, et en charge de sa soeur Alice.
    Le frère aîné de Boris, Lélio est né le 17 Octobre 1918. Après Boris, vient Alain, le 24 Septembre 1921, et Ninon le 15 Septembre 1924.


    La vie à Ville d'Avray est paisible, on y prône un certain libéralisme, une vie cultivée, mais on refuse de se soumettre aux lois cléricales et plus encore aux lois militaires.
    Au fur et à mesure des revers de fortune le train de vie des Vian s'amoindrit, les obligeant à quitter l'hôtel particulier rue de Versailles pour une villa plus modeste. Ce qui leur fait rencontrer Jean Rostand et son fils François, leurs voisins. Mais la crise de 29 ne les épargne pas et ils sont obligés de louer la villa à la famille Menuhin (dont le fils Yehudi fut un grand violoniste international), et d'habiter la maison du gardien. Paul Vian, contraint à travailler pour gagner sa vie, traduit d'abord des textes anglais Mais cela ne suffisant pas, il travaille comme représentant pour les médicaments homéopathiques de l'Abbé Chaupitre.

    C'est à l'âge de douze ans que Boris Vian a une crise de rhumatisme articulaire aiguë, ce qui entraîne une insuffisance aortique. En clair, il ne pourra vivre une vie paisible et longue à cause de son coeur faible.
    Après des rudiments inculqués à domicile par une institutrice privée, Vian entre en petite classe au lycée de Sèvres puis entre en 3ème au lycée Hoche en 1932 où il étudie le latin et le grec. Il obtient son premier Bac à 15 ans. Malheureusement en 1935 il est atteint d'une fièvre typhoïde grave. Sa mère redouble de vigilance à son égard, ce que Boris trouve excessif.

    À dix-sept ans, il obtient un baccalauréat de philosophie et de mathématiques au lycée Condorcet à Paris.Il devient membre du Hot Club Jazz de France en tant que trompettiste. Son père fait construire une salle de Bal au fond du jardin, ce qui fait le bonheur de ses enfants qui animent dès lors des surprises-parties pouvant réunir jusqu'à 400 personnes.

     
     Boris se produit dans quelques maisons mondaines de Ville d'Avray avec son premier orchestre "Accord Jazz" (se composant d'Alain, Lélio, Francois Rostand, et quelques autres).
    C'est en 1938 aussi que Boris Vian vit le premier de ce qu'il appellera les " trois grands moments de son existence " : le concert de Duke Ellington à Paris (qui deviendra plus tard un grand ami de Boris). Mais une chose le tourmente : "Les filles" ; il y a bien eu des baisés volés, des accolades sensuelles, mais la mère Pouche lui a tellement fait peur avec la syphilis, les croqueuses d'hommes, et autre qu'il ne se sent pas l'âme d'un Don Juan.

    En Juin 39, Boris est reçu au concours d'entrée à l'École Centrale des Arts et Manufactures ( 125ème sur 313 ). Puis vient l'été, 10 jours de délivrance, c'est la première fois qu'il part ailleurs qu'à Lerdamer en vacances, et rencontre Monette, sa première petite amie ("officielle") à Saint-Jean-de-Monts. Mais, à peine rentré à Ville d'Avray, le 3 Septembre, la guerre éclate.


    Printemps 1942, Alain joue de la batterie dans le trio amateur du clarinettiste Claude Abadie. Le groupe remporte la grande coupe du Hot Club de France. Alain présente ses frères à Claude. Ils forment alors un groupe qui prend le nom de "groupe Abadie-Vian"  et répète deux fois par semaine. .
    L'orchestre Abadie-Vian se produit de plus en plus souvent en public et participe à de nombreux concours. Il se compose désormais des trois frères Vian, Jackie Daubois au piano, Edouard Lassal au violoncelle et Claude Abadie à la clarinette et à la direction de l'ensemble.
    Ces représentations lui permettent d'échapper à son métier d'ingénieur à l'Afnor qui lui pèse de plus en plus. Boris s'amuse même à décrire le mode de vie de quelques-uns uns de ses collègues dans Vercoquin et le plancton ainsi que dans le Manifeste du COCU.

    En Septembre 1943, Alain et Lélio partent pour le STO ( Service du Travail Obligatoire ), et le Major est envoyé en Avril dans un chantier de jeunesse par son père.
    Boris rencontre Claude Luter grand jazzman de style "Nouvelle-orléans" en Janvier 1944, ils projettent même d'enregistrer ensemble.


    Le 2 Janvier 1944, l'orchestre Claude Abadie prend part au septième Tournoi des amateurs ; La presse spécialisée en garde une excellente impression mais comme l'orchestre a joué une oeuvre américaine (ce qui était interdit sous l'Occupation), il est déclassé. En Mars Boris envoie, sous le pseudonyme Bison Ravi, un poème intitulé Référendum en forme de ballade à la revue "Jazz Hot", qui le place second du concours.
     Après la libération, le groupe Abadie-Vian est sollicité de toute part. C'est là que Boris se lie d'amitié avec Claude Léon revenu d'un camp de concentration et ancien batteur du groupe Abadie, amateur de voiture et de course automobile, comme Boris.
     Il revient dans l'orchestre qui prend sa forme définitive. Le groupe est alors considéré comme l'un des meilleurs groupes de jazz amateurs de l'époque par les connaisseurs. Bien qu'ils se produisent devant les GI's américains, ils doivent se battrent (et parfois physiquement) pour jouer du Jazz (américain) confondu avec la musique nègre décadente.

    Boris écrit des chansons jazz en français, ainsi que des nouvelles qu'il envisage de regrouper sous le titre Les lunettes fourrées........... à suivre
     Boris Vian dansant
                     
                                                                                           
    Boris à sa fenêtre



















    Le 22 Juin, Denis Bourgeois, rappelle à Boris Vian que le lendemain est projeté le film J'irai cracher sur vos tombes en séance privée, et que sa présence est fortement recommandée.
    Le 23 Juin 1959, à 10 heure, Boris se rend au Petit Marbeuf près des Champs-Élysées, et meurt dès les premières scènes, trop d'émotions, trop de tapages...


    Au cimetière de Ville-d'Avray, les employés des pompes funèbres sont en grève, ses amis doivent eux-même mettre le cercueil en terre, scène digne d'un bon roman de Vian.



    La biographie  de Boris Vian est un" véritable roman" , ainsi qu'une leçon d'histoires . Tout est relaté date par date. C'est passionnant ! si sa biographie complète vous intéresse:
    voici la réf. 
    http://www.borisvian.fr/sommaire.php?to=biographie

    Je me suis arrêtée ou commence la partie littéraire. Si vous avez aimez la première partie, deux solutions:
      - 1 vous allez lire la biographie
      - 2 je veux bien faire un tome 2

    J'espère vous avoir fait aimer ou mieux connaitre cet auteur mort à 39 ans .

     
                                                         Bonne nuit
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  • L' amour est une étoffe tissée par la nature et brodée par l' imagination.

    Voltaire
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  • Le Sage ne dit pas ce qu'il sait et le Sot ne sais pas ce qu'il dit

                Confucius

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  • ta toile, tu surfileras

    les cotons, tu trieras

    ton tissu, sur un tambour, tu tendras

    ton éclairage, point ne négligeras

    la broderie, par son milieu, tu commenceras

    sur ton diagramme, tu te guideras

    des croix, le sens, tu respecteras

    de noeuds, tu t'abstiendras

    la broderie, sur l'envers, tu repasseras

     ton ouvrage, à un être cher, tu destineras.

    http://p1.storage.canalblog.com/12/22/534958/32349924_p.gif

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