• L' amour est une étoffe tissée par la nature et brodée par l' imagination.

    Voltaire
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  • Je dédie ce poème à LOLA  née le 25 février.
    L'heureuse maman, est une créatrice connue de toutes les brodeuses, Isabelle HACCOURT-VAUTIER


    BEBE  NOUVEAU


    Elle a de grands yeux noirs,
    Ouverts sur un nouveau monde miroir,
    Elle a déjà été bercée avec amour,
    Avant Même de voir le nouveau jour.

    Petit être extraordinaire,
    Lorsqu' enfin tu verras ta petite mère,
    Tu pourras crier ton tout premier désaccord,
    D' avoir perdu ton douillet confort.

    Tu as été choyée avant même d' arriver,
    Petite Lola chérie qui sera toujours aimée,
    Tu pourras pleurer dès ton arrivée toute en émoi,
    Mais, certainement, ta maman pleureras plus que toi.

    Déjà, juste à voir tes petits bras de toutes les couleurs,
    Elle pleure de tout son coeur,
    Imagine le déluge et les torrents de larmes,
    Lorsque tu utiliseras tes premières armes.

    Elle va nous inonder de tous tes faits et gestes,
    Elle va nous raconter tous tes exploits et siestes,
    Elle n' aura d' autres sujets que toi,
    Elle sera si fière de toi, tu verras !

    Tous les jours, tu te feras caresser et dorloter,
    Tu seras le poupon le plus gâté et le plus cajolé,
    Et surtout, ne pense jamais être un fardeau,
    Puisque tu es et tu seras toujours, le plus extraordinaire des cadeaux.

    Tu vas être son petit rayon de soleil qui réchauffera sa journée,
    L' étoile dans le ciel qui gardera ses nuits éclairées,
    Le coeur de sa vie qui lui donnera raison,
    La pierre d' amour qui renforcera sa maison.

    Tu vas être le début d' un amour pour la vie,
    Plein de bonheur garanti,
    D' une fierté inexplicable,
    Et d' une pluie de joie inoubliable.


    Auteur inconnu




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  •                                            


                                     Carnaval
        ...   carnava!

     
     Bientôt, ce sera Carnaval ! à l' école, on fera la fête, et tout le monde se réjouit.
     Sandrine a ouvert son placard, elle cherche dans ses déguisements ce qui va lui convenir.
     Il faut dire qu' elle a l' embarras du choix: sa maman est couturière et elle lui
     confectionne toutes sortes d' affaires avec des restes de tissus:
     " La sorcière ? Ah, non ! sûrement pas! je viens de la mettre pour halloween...
       la petite souris ? Maintenant, je suis trop grande. l' arc-en-ciel ? j' aime bien toutes ces couleurs, mais il y a trop d' étoffe, ça m' empêchera de courir et de m' amuser...

       Et si je me mettais en princesse ? Voyons quelle est ma plus belle robe ?"
     Il y en a une bleu ciel avec une traîne de tulle, une rouge toute brillante pleine
     de broderies dorées, une rose vif, parsemée de bouquets... Sandrine les
    essaie, l' une après l' autre, elle se regarde dans la glace, elle se tourne, elle fait des mines... Si je vous disais que Sandrine se trouve bien jolie, je ne vous étonnerais pas.

    Pendant ce temps, quelqu' un s' est glissé dans la pièce, c' est Lionel, son frère.
     Il a dix ans, trois ans de plus qu'elle, et son grand plaisir est d' énerver sa soeur. 
     Il l' observe un moment sans rien dire, mais déjà, il rit.
    Il file dans sa chambre et revient à pas de loup... "gling! gling! gling!"
     Caché derrière la porte, il commence d' une voix chevrotante en se pinçant le nez:
     je suis le priiiince charmant, je vieeeens sur mon cheval blaaaanc !

     "Vlan" Sandrine a claqué la porte".
    Lionel attend une suite, mais rien ne vient, rien ne bouge.
    Ce silence l' inquiète, il aurait préféré que sa soeur crie, ou qu'elle lui jette
    son nounours à la tête.
     Il comprend qu' elle est furieuse. Il se sent tout bête, maintenant.
     Mais il se secoue:
    "Bah! ça ne lui fait pas de mal, de temps en temps. Et pour le moment, il
     s' agit de faire les devoirs (ah! les devoirs)"

     Dans sa chambre, la petite fille range ses déguisements, mais il faut trouver
    autre chose pour rendre à Lionel la monnaie de sa pièce.
     Quant à Lionel, son travail terminé, il descend chez son copain, Basile. Ils sont
     dans la même classe, et ils s' entendent comme deux brigands.
     Quelle farce vont-ils encore inventer ?

     Trois jours plus tard, la fête commence. Les mamans ont fait de leur mieux
     pour déguiser les enfants. 
     Le plus beau, c'est lionel un véritable prince charmant, avec son
     béret à plume blanche, sa cape de velours vert foncé.
     Il tient un joli bouquet de fleurs et semble chercher quelqu' un.
     Toutes les petites se demandent avec curiosité à laquelle il va offrir ses fleurs.
     Tout à coup, une voix nasillarde crie derrière lui:
     Il se retourne et voit un perroquet qui le regarde de son gros oeil rond.
     Alors , il éclate de rire et tend le bouquet à l' oiseau:
     "Bien joué, Sandrine! ça, c'est de la part de Basile et moi, on l' a acheté pour toi".

     Sandrine, c'est elle, en effet, elle enlève son masque et toute rose de joie, elle
     embrasse les deux brigands. Les autres n' y comprennent rien, il faut leur
     expliquer l' histoire et tous alors, rient de bon coeur.

     "A table, maintenant, appellent les maîtresses, les beignets sont prêts, nous allons nous          régaler!  Et vivent les cuisinières


    Joêlle Llapasset
     

     
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  •   Quand la broderie aidait la réflextion....

    La maison de claudine.....colette. chapitre XXVIII , La Couseuse.

     "J' écrirai la vérité : je n' aime pas beaucoup que ma fille couse.
    Quand elle lit, elle revient toute égarée et le feu aux joues, de l' ïle au coffre
    plein de pierreries, du noir chateau où l' on opprime un enfant blond et orphelin.
    Elle s'imprègne d' un poison éprouvé, traditionnel, dont les effets sont dès longtemps connus.
    Si elle dessine ou colorie des images, une chanson à demi-parlée sort d' elle, inintérompue
    comme la voix d' abeilles qu'exhale le troëne...

    Mais belle Gazou est muette quand elle coud. Muette longuement et la bouche fermée, cachant les incisives larges, toutes neuves.
    Elle se tait elle...Ecrivons donc le mot qui me fait peur : elle pense...
    Mais il semble qu' avec le jeu de l' aiguille elle ait justement découvert le moyen de descendre point à point, piqûre à Piqûre, un chemin de risques et de tentations.
    Silence... Le bras armé du dard d' acier va et vient... Rien n' arrête la petite exploratrice effrénée..."

    "Ah! ces jeunes filles brodeuses d' autrefois, blotties dans l' ample jupe de leur mère, sur un
    dur petit tabouret!  L 'autorité maternelle les liait là des années et des années..."




    * je ne peux retranscrire ici tout le chapitre XXVIII de la maison de Claudine.
    Pourtant il mérite d' être lu en entier car la réflextion faite sur la couture et le
    développement de la pensée est fabuleux.


    J' espère que vous aurez aimé ce texte ! je vous dit à demain.....






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  • Un grand merci à toutes les brodeuses qui m'ont laissé de si gentils commentaires
    C'est très encourageant pour la suite.

     

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