•  

      FRANCINE (moa)  nous ouvre les portes de son jardin

     

     

     

     

                                                                              L' amitié

     

     

    campanules-detail-copie-1.JPG

     

                                                                       L'amitié est une écoute

                                                       Quand le coeur est en déroute

                                                       Qui jamais ne se permet

                                                                        De juger, ni de peiner.

     

     

     

    campanules-et-citron.JPG

                                                                                               

                                                                       Elle peut tout partager

                                                       De nos joies, de nos secrets

                                                                       Que ce soit la nuit, le jour

                                                                   Elle vole à notre secours.

     

     

     

    coquelicot.JPG

     

     

                                                                    Impalpable comme le vent,

                                                                    Forte comme l'océan,

                                                     L'amitié c'est de l'or

                                                     Que l'on garde comme un trésor.

     

     

     

     

    lilas.JPG

     

     

                                                                                                                                    

                                                                                                                                              Très joli pot  pour un délicat géranium

     

    geranium.JPG

     

     

     

     

     

     

                                                                                                                            

     

    rose-rouge.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    rose.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    pelargonium.JPG

                                                                 Pélargonium

        

     

          Merci Francine  de partager avec nous quelques fleurs de ton   jardin .  

           Il faut aussi des fleurs pour égailler nos UFOS.

              Bisous à mes Ufettes.

     

                                                        

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

      Chanson d'Anne Sylvestre

     

     

    Quand au soir, la vie s'effiloche
    Quand on défait les ourlets
    Quand au manteau de l'aventure
    Il n'y a plus une couture
    Qui fasse encore son effet,
    On peut découvrir un beau jour

    Petit velours
    Qu'on a quelqu'un auprès de soi
    Petite soie.

    C'est le temps où l'on raccommode
    Tant bien que mal
    Les épisodes d'une vie déjà passée
    On y fait 2 ou 3 reprises.
    C'est pas nécessaire qu'on dise
    Tous les fils qu'on y a cassés

    Si on se fait un peu la cour, petit velours
    On reste sur son quant à soi, petite soie.

    Comme il y a tant à recoudre
    Il faut un matin se résoudre
    A laisser des mailles filer.
    Et même avec nos maladresses
    On peut rattraper la tendresse
    Qui demande à se faufiler.

    On va pas battre le tambour, petit velours
    Pour annoncer qu'on se tutoie, petite soie.

    Pour mener à bien cet ouvrage
    On doit soigner son assemblage
    Et le garder dans le droit fil
    Et si il faut quelques épingles, bien malin qui les distingue
    Car la figure en est subtile

    Si ce n'est pas nos plus beaux atours, petit velours
    Ils nous protégerons du froid, petite soie.

    Mais si fragile en est la trame
    Que ce serait un nouveau drame
    Que de faire des points trop serrés
    Et peu importe ce qu'en disent
    Tous ceux qui ont sous leur chemise
    Une conscience amidonnée

    On peut surfiler des mamours, petit velours
    Dans une étoffe à clairs pois, petite soie.
    On peut même y faire des jours, petit velours
    Ou la border au point de croix, petite soie.

     

     
     J'ai toujours admiré Anne Sylvestre,  les fabulettes pour enfants ainsi que toutes ses chansons qui décrivent avec beaucoup de poésie la vie .
     
     
     
      Un petit peu de moi : j'aime les cactus !
      Hélas jusqu'à présent je n'ai jamais vu un de mes cactus fleurir, sauf !
     Jusqu'à présent j'ai toujours vu des cactus avec leurs petites fleurs en papier
     
      J'en ai acheté deux il n'y a pas longtemps et avec surprise de une grande joie , mais regardé!
     
     
     
     
     
     
    DSCN0027-copie-1.JPG

    DSCN0026.JPG 

     

     

    Pour ce cactus je surveille car je ne sais quelle surprise il me réserve !

    DSCN0025-copie-1.JPGDSCN0024-copie-1.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

     

    danse elfique

     

     

     

     

    Chère dame lune, vous êtes l'inspiration de ma plume.
    Habillée de votre robe blanche, je m'extase et j'admire votre danse.

     

    Dans ce ciel d'une immense obscurité, je ne cesse de contempler votre beauté.

    Je m'envole vers vous toutes les nuits, pour y égarer mes soucis.

     

    Dites-moi ce que chantent les anges, lorsqu'ils sont dans la tourmente!

    Souffrent-ils vraiment autant, que nous tous êtres vivants?


    Je ne suis qu'une petite fée, je ne sais que faire rêver,
    Mais de votre ciel étoilé, vous pouvez tout capter.

     

    Du moindre petit murmure, aux bruits les plus durs.
    J'aurais continué ainsi, et lui aurais parlé toute la nuit,
    Mais comme toute bonne chose a une fin, je repris donc mon chemin.

     

    A mon réveil, le matin suivant, j'entendis des cris d'enfants,
    Ceux-ci me disaient de regarder, sur le pas de mon escalier,


    Dame lune m'avais offert, ce qu'elle a de plus cher,
    De la poussière de lune, pour que j'y trempe ma plume.

     

      Auteur inconnu

     

       

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    bon-wk.gif

     

     

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

      occitanica.bloguez.com/.../<wbr>dessin-et-pintures

     

     

    La dentellière )   

     

    Petite fille , assise près de la cheminée, / Sabots posés sur la pierre du foyer,

     Je savais déjà que mon destin était là, / Qu’il n’était point besoin de rêver au-delà.

     Comme toutes les femmes vêtues de noir, / Ma vie se ferait là, entre lit et armoire.

     A six ans déjà, j’enroulais les fils de lin. / Les fuseaux de buis glissaient dans mes mains.

    Les garçons de mon âge riaient alentour, / Et moi, je restais dans la cour,

    Où, devant la porte, je continuais l’ouvrage. / Il ne m’était demandé que d’être sage.

     La dentelle, ce précieux gagne-pain,  /

    Serait la parure de belles personnes de bien.

    Lorsque j’eus douze ans, glorieux cadeau, / On m’offrit mon premier carreau.

    Je commençais là ma vie de femme, / Il était mal venu d’en faire un drame.

    Les fils se croisaient, se nouaient, / Mes rêves se perdaient, les jours passaient.

    Ma vie n’était qu’un pesant silence, / Et mes journées lourdes de patience.

    Beaucoup de trous, peu de nœuds : dentelle torchon./Si belle, si noble, si douce : point d’Alençon.

    Lin plus épais, robuste matière : dentelle du Puy. / Inaccessible parure : point de Paris .
     Par la pensée, j’imaginais, Traçais le portrait de celle qui les porterait.
    Mouchoir, napperon, rideau… /  Valse des fils, ronde des fuseaux.
    Un mari m’échut : la vie était ainsi faite , / Ce bon bougre ne me fit pas tourner la tête.
     Des mètres de dentelle et de carrés, Pourtant, l’argent manquait souvent au foyer .
    Les yeux brûlés à la lumière des chandelles, / Mais dieu qu’elle était belle !
     Comme j’aurais aimé en porter moi aussi, / Rien qu’un peu, plus légers les soucis .
    Comme j’aurais aimé en porter moi aussi, /
    Comme j’aurais aimé en porter moi aussi, /
    Abandonner mes robes noires, / Refaire une autre histoire,
    Porter au bas de mon jupon, / Cette bordure qui me donnerait l’air fripon.
    Filaient les jours, filaient les ans . / Vinrent des enfants, morts ou vivants. 
             Berceau        Tombeau.
    Et je suis vieille déjà,  /  Sur mes genoux, le carreau toujours là.
    Au loin là-bas sont mes rêves /  Au delà des collines le soleil se lève.
    Chaque matin me trouve plus lasse : / Ainsi ma vie passe.
    Fil à l’envers, fil à l’endroit, /   Je porte ma croix.
    (Marie France Leclainche
    J'ai trouvé ce texte magnifique et je suis désolée qu'il ne soit pas mit en valeur par sa présentation.  J'ai essayé , mais je n'ai pas(suis pas très douée ) pleinement  réussis ....
     
     
     
    Lorsque j'ai vu cette belle dentellière bigouden , je n'ai pas résisté
     
    Bon dimanche
    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     OEUFS  DE  PÄQUES

     

    Voici venir Pâques fleuries,
    Et devant les confiseries
    Les petits vagabonds s'arrêtent, envieux.
    Ils lèchent leurs lèvres de rose
    Tout en contemplant quelque chose
    Qui met de la flamme à leurs yeux.

    Leurs regards avides attaquent
    Les magnifiques œufs de Pâques
    Qui trônent, orgueilleux, dans les grands magasins,
    Magnifiques, fermes et lisses,
    Et que regardent en coulisse
    Les poissons d'avril, leurs voisins.

    Les uns sont blancs comme la neige.
    Des copeaux soyeux les protègent.
    Leurs flancs sont faits de sucre. Et l'on voit, à côté,
    D'autres, montrant sur leurs flancs sombres
    De chocolat brillant dans l'ombre,
    De tout petits anges sculptés.

    Les uns sont petits et graciles,
    Il semble qu'il serait facile
    D'en croquer plus d'un à la fois ;
    Et d'autres, prenant bien leurs aises,
    Unis, simples, pansus, obèses,
    S'étalent comme des bourgeois.

    Tous sont noués de faveurs roses.
    On sent que mille bonnes choses
    Logent dans leurs flancs spacieux
    L'estomac et la poche vides,
    Les pauvres petits, l'œil avide,
    Semblent les savourer des yeux.

     

     Marcel  Pagnol

     

     

     

     

      

     

     

     

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique